C'est pas le tout de traîner à Montréal mais au départ, nous avions en tête de profiter des beaux jours de l’été pour voyager dans la province québécoise, avant de nous poser quelque part pour travailler.

Et ce n'est pas pour être médisants mais le Québec, c'est pas le sud de la France. Ici, les beaux jours durent beaucoup moins longtemps donc faut pas traîner si on veut pouvoir profiter le plus possible de la province.

 

L'idée

C'est en réfléchissant à un itinéraire approximatif que nous est venu l'idée de voyager en voiture. Pardon, en auto comme on dit par ici 😉.

Et effet, les transports en commun, bus comme train, ainsi que les hébergements, sont assez chers au Canada.

De plus, avec tous nos bagages, nous n'envisageons pas de faire du pouce (d'autant que ce n'est pas autorisé partout) ni de les trimballer en permanence de motel en motel.

Du coup, l’auto nous paraît être un bon choix car elle nous permettrait d’économiser des hébergements en dormant dedans, et d’y stocker tout notre bazard.

Et surtout, c'est un bon moyen pour aller partout, y compris dans les contrées les plus perdues.

 

Louer ou acheter ? Telle est la question.

Pas évident de trouver une auto aménagée à louer à moins d’opter pour un camping-car.

Pour l'avoir testé il y a 7 ans, nous savons que, même s'il est très pratique et confortable, il est aussi très cher et ça ne rentre pas dans notre budget pour ce voyage.

De plus, nous préférons une auto à un camion car plus facile pour stationner en ville et plus discret.

 

 

Du coup, nous optons pour l’achat d’un véhicule. Effectivement, comme nous envisageons de la garder pendant toute la durée de notre voyage, (ce serait cool de traverser tout le Canada avec), et ne sachant pas encore où nous allons nous poser pour bosser (en dehors de Montréal il y a beaucoup moins de transports en commun), nous pensons qu’à terme elle nous reviendra moins chère que la location, assez dispendieuse malgré tout et qui nous obligerait à la ramener à l'endroit où nous la louerions.

 

Mais quel type de voiture choisir ?

Après avoir regardé un peu ce qu'il se fait via Internet, nous orientons nos recherches vers la Dodge Grand Caravan, une voiture 7 places de marque américaine, pas trop grosse ni trop haute pour pouvoir manoeuvrer et stationner facilement, mais suffisamment grande pour y dormir à notre aise.

De plus, c'est la seule voiture qui a l'option Stow and Go, c'est à dire que les 5 sièges arrière se rabattent complètement jusqu'à se ranger dans le plancher, pour un gain de place optimal.

Enfin, la Dodge Grand Caravan reste la voiture la plus accessible financièrement.

 

C'est donc sur les sites Kijiji (l'équivalent du Bon Coin en France) et les petites annonces de Pvtistes que nous cherchons notre logement mobile pour les prochains mois.

 

Les recherches

Jour 10 : jeudi 30/06/2016

 

Aujourd'hui, nous allons voir une première voiture dans le quartier Lachine, en périphérie sud ouest de Montréal.

C'est un jeune couple de touristes allemand qui, après avoir voyagé durant un mois et demi à travers tout le pays d'ouest en est, revend le véhicule pour cause de départ.

Pour nous rendre jusqu'au quartier de Lachine, c’est la mission !

Il nous faut prendre le métro d'un bout à l'autre de la ligne (une bonne demie heure) puis un bus que nous attendons 20 minutes à l'arrêt de départ et qui mettra plus de 20 minutes pour nous déposer à l’adresse des deux allemands.

 

Une fois sur place, nous observons la voiture sous tous ses angles.

Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto

La Dodge grand caravan de 2006, 253000 km, est en assez bon état à l'intérieur comme à l'extérieur, et surtout elle n'a aucune rouille. Ça n'a l'air de rien mais c'est incroyable le nombre de voitures rouillées que nous voyons dans Montréal. La rouille est un vrai cancer pour une auto. Elle ronge la carrosserie au plus profond de ses entrailles.

C'est donc un très bon point que la voiture que nous prospectons en ce moment-même ne soit pas atteinte de ce cancer.

Évidemment, nous demandons à la conduire un peu question de vérifier qu'elle n'a pas de problème mécanique.

C'est Guigui qui s'en charge et qui prend place aux commandes de la boîte automatique.

Moi, je n'aime pas les automatiques mais bon, nous n'aurons pas le choix. Nous sommes sur le continent américain.

Le tour du pâté de maison se passe bien. À priori, tout semble bien fonctionner. Il n'y a que ce petit couinement quand on tourne à gauche, mais le jeune allemand nous assure qu'elle le faisait déjà quand ils l'ont achetée à Vancouver et qu'ils n'ont jamais rencontré de souci particulier.

C'est la première voiture que nous voyons donc on ne s'emballe pas, mais faut reconnaître que la voiture, vendue à 2900$ (2000€), est en bon état.

De plus elle est vendue avec un matelas mousse 2 places (pratique pour dormir) ainsi qu'un pass Parcs Canada d'une valeur de 160$ donnant accès à tous les parcs nationaux du pays et valable jusqu'en 2018 (ça c'est un excellent point pour nous).

Le couple laisse également avec la voiture, un peu de petit matériel comme deux bouteilles de gaz pour réchaud, un câble audio, une rallonge de 10 ou 20 mètres et une bombe à ours (sait-on jamais qu'on se retrouve face à Winnie l'ourson 😯).

Apparemment, nous sommes les premiers acheteurs potentiels, ce qui nous laisse un peu de temps pour réfléchir, voir d'autres véhicules et peut-être négocier un peu le prix.

Mais nous gardons bien à l'esprit que cette voiture est vraiment bien et que les vendeurs sont sympas et semblent honnêtes. Normal, ce sont des allemands 😉.

 

 

Jour 12 : samedi 02/07/2016

 

Aujourd'hui, ce sont deux voitures que nous allons voir, toujours des Dodge Grand Caravan. Du moins c'est ce que l'on croit…

La première que nous voyons, dans un quartier un peu ghetto à l'ouest de Montréal, n'est en fait qu'une Dodge Caravan, et non Grand Caravan. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir demandé avec insistance lors de nos échanges par mail. La différence entre les deux n'est autre que la longueur du véhicule, un peu trop court pour nous.

En plus, par mail, nous avions également demandé au vendeur si la voiture avait l'option Stow and Go en insistant bien sur les sièges qui se rabattent dans le plancher. Il avait mis du temps à répondre à la question mais avait fini par répondre par l'affirmative.

En réalité, les sièges ne se rangent pas. Forcément, ce n'est qu'une Caravan…

Du coup, d'entrée de jeu, le type ne nous inspire pas confiance.

Malgré tout, Guigui la conduit un peu mais elle n'est pas en super état. Elle fait un bruit permanent à l'avant quand on roule et la vitre conducteur ne se referme pas complètement. Le vendeur, un pauvre type, nous assure que ce sont les deux seuls problèmes qu'elle a et que c’est trois fois rien à faire réparer. Et toutes les 30 secondes, il nous répète que tout est parfait dans la voiture. Il nous prendrait pas pour des cons par hasard ?

Enfin bref, nous avions déjà quelques doutes lors de nos échanges de mail, qui se sont accentués lors de la rencontre et confirmés à l'essayage du véhicule.

Certes la voiture est vendue moins chère, seulement 2200$ (1500€) mais nous refusons son offre et partons en voir une autre, complètement à l'opposé, au nord-est de Montréal (métro +bus).

Là, c'est bien un Grand Caravan que nous voyons, et avec l'option Stow and Go, mais le type carrément pas organisé visiblement, à laissé tout son bordel dans la voiture.

Du coup, quand nous lui demandons à voir les sièges qui se rabattent dans le plancher, c'est sur le trottoir qu'il dépose les sièges auto, l'aspirateur, la bouffe, et j'en passe. N'ayant jamais rabattu les sièges, il ne sait pas comment on fait et cherche le système. C'est Guigui qui lui montre afin de gagner du temps.

À l'intérieur c'est crade et l’ouverture centralisée ne fonctionne pas.

À l'extérieur, un peu de rouille et le pare-choc avant un peu défoncé.

La voiture est affichée à 1900$ négociable (1300€) donc c'est sûr que financièrement c'est plus intéressant mais comme dit Guigui, nous ne sommes pas mécaniciens et ni la voiture ni le vendeur ne nous inspirent une totale confiance.

Nous déclinons une nouvelle fois la proposition et repartons brocouille comme dirait notre ami Pem 😉.

 

Nous en sommes à trois voitures visitées et pour le moment c'est celle des allemands qui nous plaît le plus.

 

Nous devions en voir une quatrième en début de semaine prochaine, une grand caravan vendue par des français de retour d'un road trip à travers le pays également, avec seulement 200 000 km et vendue 3000$ intégralement aménagée. Franchement une belle affaire.

Mais en fin de journée, nous recevons un mail du couple qui nous annonce que la voiture ayant eu une galère de moteur et diagnostiquée comme bonne pour la casse d'après le garagiste, la voiture n'est donc plus à vendre.

Comme ça c'est réglé. On va donc essayé de négocier un peu avec les allemands.

 

 

Jour 13 : dimanche 03/07/2016

 

Après avoir proposé un prix un peu inférieur pour l'achat de la voiture, le couple allemand reste sur les 2900$ initialement proposés car ils ont d'autres acheteurs potentiels prêts à l'acheter au prix.

Mais comme nous sommes les premiers à avoir vu la voiture, il préfère nous la vendre plutôt qu'à quelqu'un d'autre.

Ah ces allemands ! Ils ont vraiment le code de l'honneur.

De plus, ils acceptent de payer le contrôle technique (au Québec c'est à l'acheteur de le payer mais on expliquera ça un peu plus bas…), et nous propose de modifier le prix de vente sur les papiers officiels pour que l'on ait moins de taxes à payer.

Le deal nous convient alors c'est parti pour les démarches. 😃

 

Les démarches

Jour 14 : lundi 04/07/2016

 

La première étape est de savoir s'il est possible d'acheter et de conduire un véhicule au Canada avec un permis de conduire français.

Après quelques recherches et appels à la SAAQ (Société de l’Assurance Automobile du Québec - l'équivalent de notre préfecture), on y voit plus clair.

Visiblement cela dépend des provinces mais au Québec il est possible de conduire avec un permis français pendant 6 mois.

Cela passe à 1 an si on a pensé à demander un permis international avant de partir, ce qui n'est évidemment pas notre cas 😛.

Passé 6 mois il faudra donc procéder à un échange de permis pour obtenir un permis du Québec. Pas d'examen à repasser car des équivalences sont reconnues entre la France et le Québec.

Rien à faire pour le moment de ce côté d'autant plus qu'il faut prendre rendez-vous à l'avance pour l'échange et qu'il n'y a pas de dispo avant mi-août. Nous ferons donc cet échange de permis à l’automne.

 

Etape suivante, l'assurance. Comme en France, le véhicule doit être assuré le jour où on en prend possession.

On prospecte 2 compagnies pour avoir une idée du coût une fois le modèle de voiture choisi : notre banque, la BNC et les Caisses Desjardins.

La BNC acccepte de nous assurer avec un permis français mais ne reconnait pas notre ancienneté d'assurancce en France. Nous serions donc considérés comme jeunes conducteurs et la facture serait élevée. Il faudrait ensuite attendre d'avoir le permis Québécois pour faire baisser la facture mais pas énormément...

Côté Desjardins c'est déjà plus intéressant. C'est l'ancienneté du premis de conduire qui est prise en compte et non l'historique d'assurance. Le prix est donc bien plus à notre goût : 34$ par mois pour des garanties équivalentes à notre assurance au tiers. Nous optons donc pour cette formule.

 

Jour 16 : mercredi 06/07/2016

 

La prochaine étape, la vérification technique, n'est pas obligatoire pour tout achat de véhicule mais l'est s'il ne vient pas du Québec, ce qui est notre cas car les allemands ont acheté la Dodge Grand Caravan en Colombie Britannique, à l'autre bout du Canada.

C'est un peu l'équivalent de notre Contrôle Technique sauf qu'en théorie, ici c'est à l'acheteur de le payer, une fois le transfert de propriété effectué... Ce qui veut dire qu'on peut acheter une voiture et se rendre compte après coup qu'elle ne peut pas rouler au Québec ou qu'il y a de gros frais dessus avant de pouvoir l'immatriculer !

Ça ne nous parrait pas logique du tout et on arrive à convaincre les vendeurs d'effectuer la vérification technique et les éventuelle réparations avant la vente.

Et on a bien fait car il y avait 2 réparations (mineures) à effectuer pour passer le contrôle. On ne sait pas combien ont couté les réparations (peut-être 120$) mais le fait de passer la vérification ainsi que la contre-visite coûte environ 150$. Nous avons donc économisé au moins 250$.

 

La vérification effectuée, nous pouvons nous rendre à la SAAQ pour procéder au transfert de propriété et à l'immatriculation.

Et bien c'est comme à la préfecture : on prend un ticket et on patiente... longtemps.

Arrivé au comptoir c'est beaucoup plus rapide. 2-3 signatures et on paye la taxe sur la vente et l'immatriculation jusqu'en Septembre.

Pour la taxe on a de la chance : initialement on pensait la voiture de 2007 soit moins de 10 ans. Dans ce cas la taxe aurait été calculée en fovction d'un barème de la SAAQ et nous serait revenue à 450$.

Mais en fait, d'après le numéros de série, la voiture est de 2006 et la taxe se calcule en fonction du prix de vente. On indique donc un prix de vente de 1000$ pour ne payer que 100$ de taxe.

L'immatriculation jusqu'en septembre nous coûte environ 50$.

Pourquoi jusqu'en septembre ? Et bien car ici on paye pour l'immatriculation tous les ans à une date anniversaire définie en fonction de la première lettre du nom de famille pour étaler les renouvellements dans l'année.

 

Il est à peu près 16h quand toute la paperasse est réglée.

Nous sommes propriétaires d'une auto québécoise 🙂.

 

Aménagement

Jour 16 à jour 20 : du mercredi 06/07/2016 au dimanche 10/07/2016

 

Une fois la voiture acquise, nous attaquons aussitôt son aménagement.

Dans un premier temps, nous prenons les mesures de l'intérieur du véhicule afin de nous construire une structure de lit sur mesure.

Et le lit fera 4 pieds de large par 8 pieds de long. Et oui, au Canada ils utilisent une autre unité de mesure.

Heureusement pour nous, les “rubans à mesurer” comme ils disent ici ont les deux unités : les pieds et les pouces ainsi que les mètres et centimètres. Nous sommes sauvés !

Notre lit mesurera donc 125cm de large par 185cm de long.

Guigui aura les pieds qui dépasseront un peu mais il a l’habitude…

 

Pour construire notre structure de lit, nous achetons un grand panneau de contreplaqué de 122cm (4 pieds) par 240cm (8 pieds) et ….cm d'épaisseur (½ pouce), que l'on fait découper en plusieurs morceaux :

2 planches pour le sommier du lit, une grande et une plus petite.

Nous fixons des charnières pour accrocher les deux planches ensemble de telle sorte que la plus petite puisse se rabattre. Ainsi, une fois rabattue, cette partie du lit nous servira de banquette, ou bien nous permettra tout simplement de sortir les sièges du plancher dans le cas où nous aurions des voyageurs à bord.

Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto

2 autres morceaux qui servent à la fois de séparation pour les compartiments de rangement (2 rangements à l'avant du lit pour nos sacs à dos et 2 rangements à l'arrière pour la partie cuisine) et de renfort pour soutenir le lit.

Pour les pieds de lit, nous utilisons les chutes de bois que Louis (notre hôte) à la gentillesse de nous donner.

Il nous prête aussi quelques outils (visseuse, perceuse) pour que nous puissions monter notre structure.

Avec tous les travaux que nous avons effectué dans notre appartement avant de partir, le bricolage n'a plus aucun secret pour Guigui 😉.

Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto

Une fois le lit et les compartiments de rangement fabriqués, tout semble tenir debout.

Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto

Nous passons ensuite à l'achat de quelques fournitures dans les magasins Canadian Tire, Dolarama et Ikea :

  • un réchaud à gaz affiché à 34$ mais que nous payons seulement 17$ après réduction
  • des bouteilles de gaz
  • une glacière qui se branche sur l'allume cigare
  • deux icepak (blocs réfrigérant)
  • un allume cigare usb pour pouvoir recharger nos appareils électroniques (téléphones, appareil photo, montre GPS…)
  • des ustensiles de cuisine (planche à découper, casserole, poële, passoire, ouvre-boîte,éponge, torchon, etc…)
  • des boîtes de rangement pour y mettre la vaisselle et le garde-manger
  • des oreillers et taies d'oreillers
  • un drap housse
  • 3,50m de tissus à pas cher pour concevoir des rideaux
  • du velcros pour fixer les rideaux aux fenêtres de la voiture
  • et des bandes thermocollant pour les ourlets des rideaux.

Heureusement que Laurence a un fer à repasser à me prêter car je ne couds pas.

Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto
Canada : Celui qui achetait une auto

Le mini-van est prêt à partir ! 🙂

 

Cette voiture nous aura coûté pour le moment :

  • 2900$ à l'achat (soit 2000€)
  • 565$ en fournitures pour l'aménagement et ustensiles de camping (soit 387€).
  • 408$ en assurance pour un an (soit 280€)
  • 420 $ en taxes et immatriculation jusqu'en septembre 2017 (soit 287€)

Soit un total de 4293$ (soit 2940€).

Si l'on économise des nuits à 25-30$ en camping et des nuits à 70-100$ en moyenne en hôtel ou motel parmi les moins chers, la voiture sera amortie au bout de 3 à 4 mois.

Comme nous prévoyons de voyager avec pendant une bonne partie de nos deux années prévues au Canada, du moins pendant les beaux jours (qui durent quand même au moins 4 mois), elle devrait être amortie d'ici la fin de notre premier été (si nous n'avons pas de galère mécanique d'ici là mais ça, seul l'avenir nous le dira 😉).

Et surtout, si elle est en bon état à la fin de notre voyage, nous pourrons la revendre et en tirer même un petit prix.

Du coup, c'est sûr, elle nous coûtera moins cher que si on louait une voiture.

Sans compter la liberté qu'elle nous apporte et ça, croyez-nous, ça n'a pas de prix.

 

Alors en route pour la liberté !!! 😊

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