Canada : Celui qui observait les baleines
18 sept. 2016Jour 42 : lundi 01/08/2016
Nous voici à Tadoussac, un petit village situé à l'embouchure entre le fjord du Saguenay et le Saint Laurent.
Quelle bonne surprise au réveil ce matin !
Une superbe vue depuis la colline sur le village de Tadoussac, le fjord et le Saint Laurent.
De là-haut, nous voyons le traversier que nous avons pris hier soir, et donc le trajet qu'il parcourt.
Quand nous prenons notre petit déjeuner à 9h, le soleil est déjà bien haut et bien chaud.
Une fois le petit déj avalé, nous nous rendons, comme presque à chaque fois que nous débarquons dans une ville, au centre d'informations touristiques pour savoir où il est possible de se laver, de stationner, etc…
En théorie, nous n'avons pas le droit de passer la nuit sur le parking où nous étions cette nuit, mais bon, personne n'est venu nous embêter.
Ensuite, la charmante jeune femme nous informe de toutes les balades qu'il y a à faire dans le village et notamment ses préférées qui selon elle, valent vraiment le coup d'œil.
Elle nous indique aussi les bons endroits où il est possible d'observer les baleines depuis la terre ferme.
Nous sommes d'ailleurs surpris qu'elle ne nous parle à aucun moment des croisières à baleines si répandues partout dans le village, qui vit principalement du tourisme lié à ces mammifères dont la population est fortement concentrée à cette embouchure entre le fjord et le fleuve.
Tant mieux qu'elle ne nous en fasse pas la pub car bien que nous l'ayons fait il y a sept ans lors de notre premier voyage, en réalité, les croisières font un peu de mal aux baleines.
En effet, toutes ces excursions ne font que déranger les baleines qui viennent passer l'été ici pour s'alimenter, le plancton étant très concentré à cette période de l'année dans le fleuve Saint-Laurent.
Et bien que nous ayons été chanceux en 2009 de voir beaucoup de baleines différentes depuis le bateau, nous sommes aujourd'hui plus sensibles et soucieux de l'environnement et de la préservation des espèces.
C'est pourquoi nous préférons les observer depuis les rochers.
Nous commençons donc notre journée par le sentier de la Coupe, une toute petite boucle de 1,2km menant à un belvédère avec une très belle vue sur le village et la baie, et une chouette ambiance grâce au saxophoniste du bord de la plage dont la musique parvient jusqu'à nos oreilles.
J'y resterais bien un moment sur ce belvédère mais comme dit Guigui, c'est notre première balade de la journée et nous en avons prévu plusieurs alors difficile de s'arrêter 1h pour chacune d'elles…
Nous jetons donc un dernier coup d'œil sur le traversier, le grand hotel rouge et le très beau cimetière, typique de l'Amérique du nord avec les tombes enterrées dans la pelouse.
Puis nous redescendons au village où nous admirons l'architecture des bâtisses, aujourd'hui devenues principalement des restaurants, gîtes et hôtels, et qui tiennent leurs origines des amérindiens.
Nous passons par le port où nous apprenons via une pancarte explicative, les différentes espèces de baleines présentes sur le site (les marsouins, bélugas, petit rorqual, grand rorqual, baleines à bosses et la rare baleine bleue) ainsi que les phoques.
Et puis nous empruntons le sentier de la Pointe de l’Islet, une autre petite boucle de 800 mètres, avec un point de vue extraordinaire paraît-il pour observer les baleines.
Une fois sur la pointe, c'est vrai que le paysage est magnifique mais il y a beaucoup beaucoup de vent et malheureusement, nous ne voyons pas un seul mammifère.
Nous décidons donc de ne pas trainer sur la pointe et de continuer la balade dans le but de trouver un lieu moins venteux pour pique-niquer.
Et là, à peine plus loin, un joli banc nous attend, avec vue sur le confluent entre le fjord du Saguenay et le Saint-Laurent.
À notre gauche, une colonie de mouettes posées sur des rochers, et durant toute notre pause déjeuner, des petits rorquals juste devant nous, peut-être à 200 mètres du rivage 🙂 !
Avec Guigui, nous sommes hyper concentrés pour capturer ce moment en photo et aussi super contents d'avoir vu des baleines si proches de nous.
C'est vraiment génial d’apercevoir la nageoire dorsale sortir de l'eau et de les voir ensuite plonger après avoir soufflé 🙂.
Après être restés près d'une heure sur notre banc à observer paysage et baleines, nous poursuivons notre journée sur le Sentier de nos Ancêtres, une balade de 600 mètres où nous pouvons lire des poésies et des proverbes, dont le sens n'est pas toujours évident à comprendre pour certains...
Puis, de retour à la voiture, nous partons en direction des dunes et empruntons le sentier de l’Estuaire, une balade de 1,6km aller-retour.
En chemin, une chute d'eau qui semble provenir d'un ancien barrage, puis un belvédère avec un très beau point de vue sur les dunes de sables.
Nous nous posons une fois de plus près d'une heure, confortablement installés sur un banc, face à la beauté du paysage.
J'y fais même une petite sieste imprévue 🙂.
Ce qu'on est bien là !
Puis, nous redescendons jusqu'au village et faisons notre dernière balade de la journée, le Sentier de la Plage, praticable avant 13h30 ou après 16h30, quand la marée redescend.
Cette promenade de 2km aller-retour sur la plage mène à la Pointe Rouge, des rochers depuis lesquels nous pouvons encore apercevoir des baleines.
Ce serait paraît-il, un autre super spot.
Pas de baleine à l'horizon mais un phoque qui sort la tête de l'eau à plusieurs reprises pour voir ce qu'il se passe à l'extérieur.
Encore une fois, difficile de prendre une photo correcte, mais ce moment restera gravé dans nos esprits.
Et encore et toujours un paysage splendide 🙂.
C'est une bien belle journée qui s'achève.
Entre le soleil qui a brillé toute la journée, les beaux paysages et la vue des petits rorquals et du phoque, nous sommes vraiment contents.
Bien que la jeune femme de l'information touristique nous ait dit qu'on n'avait pas vraiment le droit de stationner à la halte municipale où nous étions la nuit passée, nous y retournons malgré tout car c'est quand même bien agréable de se lever le matin avec une si jolie vue.
Si l'on doit vraiment partir, la police située juste à côté saura nous le dire…
Après le souper, avec le coucher de soleil sur le fjord, nous retournons au village pour nous laver aux douches publiques.
Il faut mettre une pièce de 1$ pour 5 minutes de douche, donc à priori c'est suffisant.
Sauf que l'une des douches, celle que je choisis évidemment, ne fonctionne pas.
La machine a avalé ma pièce sans pour autant déclencher le jet.
Dans le doute, je mets une 2ème pièce mais ça ne fonctionne toujours pas. Ça commence un peu à me gonfler !
Visiblement la machine serait coincée parce qu'un abruti a mis une autre pièce que 1$.
C'est pourtant bien écrit sur la pancarte !
Évidemment il n'y a aucun numéro joignable et à 20h, personne auprès de qui nous pouvons réclamer notre argent perdu.
Guigui tente tant bien que mal de décoincer la pièce et sa patience ainsi que la manipulation de son couteau suisse finissent par payer. 🙂
Il arrive à décoincer la pièce mais le temps de me déshabiller et de prendre le savon, j'ai à peine le temps de me savonner.
Je pensais qu'ayant mis 2 pièces de 1$ au début, j'aurais droit à 10 minutes de douche mais non ! Au bout de 5 minutes, l'eau froide de la douche s'arrête (parce qu'en plus, il n'y a que de l'eau froide qui sort…), alors que je n'ai même pas terminé de me rincer.
Je tente bien de remettre une pièce mais visiblement, ma douche ne fonctionne plus... Alors là, je suis vraiment énervée ! 2$ de perdu !
Quand on voyage à petit budget, chaque dollar compte.
Obligée d'attendre que le mec de la douche d'à côté quitte les lieux pour la récupérer et terminer de me rincer.
En attendant je me les pèle avec tout ce savon sur moi ! 😡
Et le problème c'est qu'il ne nous reste qu'une seule pièce de 1$ alors aussitôt le mec parti de la douche, Guigui et moi y allons et utilisons les 5 petites minutes pour me rincer et lui, se laver.
Quelle histoire cette douche ! Enfin bref !
Après cette mésaventure, nous allons au supermarché du village nous offrir une glace pour nous réconforter 😋.
Jour 43 : mardi 02/08/2016
Levés de bonne heure ce matin, à 7h30, et de bonne humeur comme toujours 🙂.
Petit déj un peu avant 9h toujours devant cette vue magnifique sur les hauteurs de Tadoussac.
A 10h, nous décollons de la colline et nous rendons à la mairie pour nous faire rembourser les 2$ perdus hier soir à la douche.
Certains penseront que nous sommes un peu rapias mais par principe, nous souhaitons les récupérer.
D'ailleurs, nous ne devons sûrement pas être les premiers à réclamer notre argent car nous n'avons même pas besoin de parlementer avec la nana de la mairie. Nous expliquons gentiment la mésaventure d'hier soir, elle nous demande combien elle nous doit, nous répondons 2$ et l'histoire est réglée.
Aucune vérification ! Nous aurions pu être malhonnête et réclamer plus, mais nous ne sommes pas comme ça bien sûr ! En France, il est certain qu'il aurait fallu râler et parlementer pendant longtemps pour récupérer notre argent, même une si petite somme.
Enfin bref, les 2$ récupérés, nous attaquons notre randonnée de 6,6km aller-retour jusqu'au Mont Adela Lessard.
En théorie, 4h de marche mais comme souvent, les temps indiqués dans les guides sont surévalués et nous mettons 1h15 pour monter les 300 mètres de dénivelé assez raide et 1h pour redescendre.
Au début de la balade, nous avons un point de vue sur l’Anse à la Barque, complètement vide par marée basse.
Une fois au sommet du Mont Adela Lessard, nous avons une vue incroyable sur le Saint-Laurent, le lac de l’Anse à l'eau et le village de Tadoussac.
Une vue encore plus belle que la colline où nous passons nos nuits ces derniers jours.
Comme à chaque point de vue extraordinaire, nous restons près d'une heure à contempler le paysage, en grignotant des noix à l'érable 😉.
En ce qui me concerne, je profite également du soleil pour tenter d'estomper mes marques de bronzage, mais sans reprendre de coups de soleil sur le nez.
Ce n'est pas chose facile alors Guigui me prête sa casquette, et pour bronzer des épaules et protéger le bout de mon nez sans obstruer la vue sur ce paysage grandiose, je trouve une manière bien ridicule de mettre la casquette 🙂.
J'ai vraiment l'air con comme ça et ça fait bien rire Guigui, qui aussitôt immortalise ce moment par un cliché.
Qu'il est moqueur mon pti coeur…
Sur le trajet du retour, nous repassons à l’Anse à la Barque quand la marée commence à monter, et ça s'est déjà bien rempli par rapport à ce matin !
Et en chemin, encore un drôle de champignon.
Celui-ci est vraiment très beau et spécial.
De retour à Tadoussac, nous faisons un saut à la boulangerie du village.
Nous goûtons au fameux pâté à la viande dont je ne raffole pas car ce n'est ni plus ni moins qu'une tourte fourrée à la viande hachée, non marinée, sans assaisonnement ni épices.
Bref, selon moi, aucun intérêt gustatif.
En revanche, le sandwich vietnamien et les desserts sont bien meilleurs.
Un cheesecake aux fruits rouges pour moi et un muffin au caramel de pommes pour Guigui 😋.
Le ventre bien rempli, nous quittons Tadoussac et reprenons la route jusqu'aux Bergeronnes, et plus précisément au Cap du Bon Désir, situé à 30km de Tadoussac.
D'après les locaux mais aussi les touristes, ce serait LE meilleur spot pour voir les baleines de très près car il y a moins de monde et surtout moins de bateaux qu'à Tadoussac qui viennent les déranger.
À l'entrée du Cap Bon Désir, tenu par Parcs Canada, nous jetons un œil rapide au centre d'interprétation qui explique l'histoire du phare du Cap de Bon-Désir, mais surtout les différences entre les baleines et la manière de les reconnaître.
C'est ensuite sur les rochers de ce cap très venteux que nous nous posons, à la recherche des baleines.
Et à peine arrivés, nous apercevons déjà, là, tout près de la côte, un phoque gris, la tête hors de l'eau, puis, de suite après, un petit rorqual.
Il est peut-être à 50 mètres de nous ! Encore plus près que celui que nous avons vu hier à Tadoussac ! 🙂
Nous le voyons à plusieurs reprises souffler assez fort avant de repartir plonger pour se nourrir.
Puis, plus loin, peut-être à 1km, nous voyons un autre souffle et une grande queue qui plonge.
Nous sommes trop loin pour voir de quelle espèce il s'agit mais nous distinguons bien la nageoire et le souffle malgré tout.
Les petits rorquals et rorquals communs ne montrant jamais la queue, ou très rarement pour le rorqual commun, cela signifie qu'il s'agit certainement d'une baleine à bosses ou de la baleine bleue, plus rare.
Nous restons comme 1h sur les rochers avant de nous décider à quitter l'endroit car nous sommes gelés par le vent d'une part, et puis nous aimerions poursuivre notre route encore un peu plus au nord.
En chemin vers le parking, nous croisons un lapin absolument pas sauvage.
Encore une bonne journée, avec tout plein de bêtes observées 🙂.
Nous poursuivons ensuite notre route jusqu'aux Escoumins, autre village situé à 15km plus au nord.
C'est aux Escoumins que Guigui pourra peut-être plonger pour la 1ère fois en eaux froides.
Tout dépendra du prix de la plongée et des disponibilités.
Nous saurons tout cela demain en nous renseignant auprès du centre marin.
Le centre d'informations touristiques du village nous informe d'un lieu recommandé pour passer la nuit sans se faire déranger.
Ce n'est pas la meilleure place que nous ayons eue mais nous nous en contenterons.
Nous passons le début de soirée à la Baie des Escoumins.
On se lasse pas de voir de beaux paysages, un peu sauvage et reposant à la fois.
Cette sérénité m'inspire pour écrire quelques lignes à propos de notre étape sur la route des baleines, tandis que Guigui, qui a un peu froid, se repose en voiture.
Fatigués de notre journée riche en promenade et observations, nous passons une soirée tranquille au chaud dans la voiture.
Jour 44 : mercredi 03/08/2016
Réveil difficile ce matin, on commence à se bouger vers 10h.
Le ciel est gris mais le lieu où nous avons dormi n'étant pas très joyeux, nous décidons de prendre notre petit déjeuner sur la baie, et quelle joie de se réveiller en douceur face à la mer en observant au loin quelques marsouins.
C'est mieux que la télé 🙂.
Le petit déj avalé, nous nous rendons au centre de découvertes du monde marin.
Là, nous visitons une exposition vraiment intéressante concernant les fonds marins que l'on peut trouver dans les eaux du Saint-Laurent et d'une manière générale dans les eaux profondes.
De très bons panneaux d'interprétation qui explique ce qu'est le plancton, et la vie sous-marine en général, son écosystème.
À l'extérieur du centre d'interprétation, une longue vue pour observer les phoques et un petit rorqual que nous apercevons une fois de plus.
Ces cétacés deviendraient presque nos animaux de compagnie à force d'en voir si régulièrement 🙂.
Bien que Guigui n'ait pas emporté avec lui son carnet de plongée, il lui est tout à fait possible d'effectuer une plongée récréative à condition d'être encadré par un guide.
Pour cela, il lui suffit simplement de payer une adhésion temporaire à la fédération du Québec pour 5$ valable 30 jours.
Les tarifs sont les suivants : 55$ la plongée guidée d'une durée de 30 minutes environ selon la résistance au froid et 35$ pour la combi humide (wet suit), vivement conseillée aux personnes n'ayant jamais plongé en eaux froides car la combi sèche (dry suit) à 45$ est beaucoup plus lourde.
Et oui, ici aux Escoumins, l'eau est à 4 degrés toute l'année ! Un peu frisquet nan ?
Donc la bonne nouvelle du jour, c'est que Guigui pourrait plonger pour la somme de 95$ sans les taxes.
Malheureusement, le guide n'a pas de dispo avant dimanche, soit dans 4 jours. On pourrait patienter 4 jours mais l'itinéraire qui nous attend demande que l'on avance si l'on ne veut pas passer l'hiver dans la voiture…
Tant pis pour la plongée, ce ne sera pas pour cette fois-ci mais le guide conseille vivement à Guigui d'expérimenter la plongée en Gaspésie, où le site serait beaucoup plus beau qu'aux Escoumins, et aussi plus chaud avec une eau à 7 degrés ! Que calor 🙂!
À défaut de plonger en vrai pour Guigui, nous assistons à deux activités organisées par le Centre de découvertes du monde marin.
La 1ère activité, c'est un topo sur les requins et notamment ceux présents et aperçus dans le Saint-Laurent, tels que le requin du Groenland, un peu feignant qui ne chasse pas pour se nourrir, le requin pèlerin complètement inoffensif pour l'homme car il ne se nourrit que de plancton, comme le requin baleine que l'on trouve principalement dans les eaux chaudes.
Le requin bleu peut également se promener dans le Saint-Laurent, mais le plus surprenant, c'est d'avoir déjà vu le grand requin blanc roder dans les eaux du fleuve.
Ça c'est vraiment incroyable ! Bon, c'est peut-être arrivé qu'une seule fois et il y a longtemps mais quand même !
Le topo qui a lieu en plein air, est vraiment bien animé car en plus d'expliquer la constitution du requin dans sa globalité ainsi que les 8 sens qu'il possède (ouïe, vue, odorat, goût, toucher, vibrations, magnétisme et goût par le dos et les écailles), l'animateur explique au public et notamment aux enfants, que le requin n'est absolument pas dangereux pour l’Homme.
Ce sont les films et les médias qui lui donnent une si mauvaise réputation évoquant la peur chez les gens.
Dans le fond, une orque, également appelée ”baleine tueuse”, est bien plus dangereuse car elle est carnivore. En effet, elle peut tuer un requin pour se nourrir !
Et pourtant, grâce ou à cause des parcs aquatiques tels que Marineland, ou les films comme “Sauvez Willy”, cette baleine tueuse à une image docile et amicale avec sa gueule souriante.
Le requin, lui, n'est pas fait pour manger l’Homme. D'ailleurs, son organisme ne lui permet pas de nous digérer facilement. Malgré tout, bien que le requin soit au sommet de la chaîne alimentaire et de l'écosystème de la planète, l’Homme à réussi à éradiquer près de 97% de la population mondiale de requin en moins d'un siècle.
A ce rythme, c'est l'espèce humaine qui sera en péril… 🙁
Après cette intéressante animation à propos des requins, nous assistons à la 2ème activité : la plongée en direct.
À défaut de plonger pour de vrai, nous assistons à une plongée filmée et commentée en direct par une équipe de deux plongeuses : Ariane la naturaliste et Marie-Aude la caméraman.
Cette activité peu commune est vraiment intéressante car elle nous permet de découvrir sans se mouiller, les fonds marins bien différents de ce que l'on peut voir dans les eaux chaudes comme en Asie par exemple, que nous connaissons un peu grâce à notre précédent voyage.
Et pour moi qui ne peut pas plonger, c'est vraiment extra ! 🙂
Malgré une visibilité limitée due à la forte concentration de plancton (un régal pour les baleines), voici un aperçu des habitants de la baie des Escoumins : des anémones plumeuses, avec leur bouche-anus car elles mangent et défèquent par le même orifice 🙂
Une anémone rouge du nord, avec des tentacules pour attraper du plus gros plancton
Le crabe de roche ou crabe tourteau (mais pas celui qu'on mange) entouré d'oursins verts.
Le soleil de mer épineux (cousin de l'étoile de mer), avec 12 ou 13 bras.
Ses épines lui servent à respirer.
Une étoile de mer polaire avec 6 bras au lieu de 5 pour les étoiles de mer communes
Le psolus écarlate, (cousin du concombre de mer), que nous voyons en train de manger en rentrant entièrement son bras pour se nourrir
En rose, c'est du corail mou, qu'on appelle aussi framboise de mer
Le ver de Bonelli, qui mesure 2 cm seulement mais qui a une langue pouvant mesurer jusqu'à 1 mètre !
Pour se nourrir, il lui suffit de sortir la langue 🙂
La pêche de mer, un invertébré de couleur jaune orange
À 16h, nous ressortons très contents de cette demie journée passée dans ce centre de découvertes du monde marin, vraiment bien fichu.
Nous reprenons la route pour 150 km et 2h de trajet jusqu'à Baie-Comeau, la ville étape avant notre road trip vers le nord.
Une fois arrivés, nous faisons un plein de courses car là où nous comptons séjourner ces prochains jours, le ravitaillement est paraît-il un peu plus cher et moins répandu.
Ensuite, nous allons au complexe sportif de la ville pour y prendre une bonne douche bien chaude et gratuite. Et comme dehors, nous sommes envahis par les moustiques, la jeune qui s'occupe de l'accueil du centre jusqu'à sa fermeture à 23h, accepte que nous nous fassions à manger à l'intérieur du complexe, et nous installe même dans la salle de judo.
Super sympa ! 🙂
Il est déjà 23h quand nous terminons notre repas.
Nous nous installons au parc des pionniers, un parc urbain dans lequel la ville autorise les voyageurs de passage à stationner pour la nuit.
Un peu fatigués, nous ne mettons pas longtemps à nous endormir.
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