Jour 232 : mercredi 08/02/2017

 

Quand je me réveille ce matin à 7h45, Guigui n'est pas rentré du travail et je reçois un SMS de ma patronne me demandant si je suis correcte pour aller travailler ce matin.

Un peu étonnée par cette question, je jette un œil par la fenêtre et comprends mieux pourquoi elle me demande ça.

En effet, le paysage est très très gris, nous sommes pris dans un nuage, et il y a une couche monstrueuse de neige dans la cour.

Je comprends que nous sommes en train de vivre une tempête.

Pauvre Guigui ! Il doit bien galérer au travail !

 

Toutefois, en ce qui me concerne, je pense être en mesure de me rendre jusqu'au studio de fitness car ma rue est bien dégagée et je suis à pieds.

Je suis visiblement chanceuse car ma collègue Steph ne peut pas sortir de chez elle. Elle aurait de la neige jusqu'à la hanche 🙂.

 

En chemin pour le studio, je suis obligée de marcher sur la route car les trottoirs n'ont pas encore été déneigés, et il m'aurait fallu des raquettes pour marcher dessus tellement la neige s'est accumulée.

Une bonne idée qu'a eu cette jeune femme que je croise et qui promène son chien, les raquettes aux pieds.

Canada : Celui qui bravait la tempête
Canada : Celui qui bravait la tempête

Le studio Majosport étant situé dans une toute petite rue, elle n'est évidemment pas déneigée, et il y a de la neige en tabarouette icitte ! 😉.

Obligée de dégager l'entrée si je veux accéder au studio et accueillir les éventuelles clientes pour leur cours.

Il neige, il y a du vent mais tant pis. J’attrape la pelle et je commence à pelleter la neige afin de dégager notre entrée.

Ça me prend 20 minutes pour faire une belle entrée et je suis déjà vidée.

Vraiment, je ne sais pas comment fait mon p'tit cœur pour pelleter des heures entières. C'est tellement physique !

Canada : Celui qui bravait la tempête
Canada : Celui qui bravait la tempête
Canada : Celui qui bravait la tempête
Canada : Celui qui bravait la tempête
Canada : Celui qui bravait la tempête

À mon retour à l'appartement, vers 14h, le ciel est bien plus clair et il fait super beau. Mais les trottoirs ne sont toujours pas déneigés.

Canada : Celui qui bravait la tempête

Dans notre rue, il y a comme des montagnes de neige devant les maisons. C'est assez impressionnant 🙂.

Canada : Celui qui bravait la tempête
Canada : Celui qui bravait la tempête
Canada : Celui qui bravait la tempête
Canada : Celui qui bravait la tempête

Arrivée à l'appart, il est quasiment impossible d'accéder à l'entrée tellement il y a de neige dans l'escalier.

Alors je me munis à nouveau d'une pelle et c'est reparti pour un joli pelletage afin de dégager notre entrée à l'appartement.

Là, l'un de nos colocataires arrive, voit que je suis à bout de forces (ça fait encore 20 minutes que je lève des tas de neige), mais il est tellement con et égoïste qu'il ne propose même pas de me donner un coup de main.

Nan nan ! Cet enfoiré me fait un beau sourire, me sort une phrase du genre “olala ! Quel temps !”, et rentre tranquillement à l'appart pour se préparer à manger.

À en croire mes collègues, j'aurai dû le pousser dans l'escalier ou lui donner un coup de pelle sur la gueule 🙂.

Enfin bref !

 

Pendant ce temps, Guigui est toujours au travail. Il y a eu tellement d'accumulation de neige dans les centres d'hébergement qu'il doit déneiger ! À certains endroits, le vent a créé des tas de neige parfois plus hauts que lui, c'est à peine croyable !

Il rentre en fin d'après-midi du travail. Il vient de pelleter pendant 14h quasiment non-stop, et il doit continuer demain à partir de 2h cette nuit.

Donc c'est repos pour mon p'tit cœur.

Canada : Celui qui bravait la tempête
Canada : Celui qui bravait la tempête
Canada : Celui qui bravait la tempête

Le soir, je retourne travailler au studio pour le comptoir à jus. La rue est toujours sous la neige…

Et puis vers 19h, une cliente venue suivre un cours vient me trouver au comptoir pour m'annoncer que les déneigeurs sont passés pour dégager la rue.

“Et bien il était temps qu'ils viennent depuis ce matin qu'on les attend !”, que je réponds.

Mais là, la fille me dit : “oui c'est bien sauf qu'ils ont fait comme un mur de neige devant ton entrée…”.

Quoi ? Mais qu'est-ce qu'elle raconte ?

Je vais jeter un œil et en effet, ces cons nous ont presque coincés dans le studio en soufflant toute la neige devant l’entrée.

Obligée d’enjamber ce mur pour rentrer ou sortir du studio. J'ai de la neige jusqu'à la hanche !

Bon bah je n'ai plus qu'à reprendre ma pelle et à pelleter, encore !

Sauf que ce soir, la neige a été tapée par les déneigeurs de la rue, ce qui signifie qu'elle est plus dure et donc plus lourde à lever.

Pour la troisième fois de la journée, je suis brûlée des bras. Mais mine de rien, je fais ça plutôt bien. Je pourrai presque travailler avec Guigui 😉.

 

Canada : Celui qui bravait la tempête
Canada : Celui qui bravait la tempête

Nous venons de vivre notre 1ere grosse tempête de neige qui se résume en une bonne vingtaine de centimètres en une nuit, aggravée par le vent (des rafales à 70/80 km/h) ayant parfois accumulé jusqu'à plus de 1 mètre de neige.

Ça se résume aussi en 31h de pelletée pour Guigui en seulement deux jours (une journée de 14h et une journée de 17h).

Mais nous y avons survécu 😉.

 

L'hiver au Québec….Même plus peur ! 🙂🌨🌨🌨

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