Canada - Celui qui se faisait malmener par les tiques du Mont Riding

Jour 329 : jeudi 18/05/2017

Au réveil ce matin, un grand soleil qui brille au-dessus de nous et pas un nuage dans le ciel. Malgré les températures matinales un peu fraîches, c'est une superbe journée qui s'annonce.

Au réveil également, nous découvrons le lieu bien tranquille que nous avons squatté pour la nuit 🙂.

Nous partons à 10h au parc national du Mont Riding situé juste à côté du campement.

Nous avons prévu de faire une grosse randonnée de 22 km nommée ”Sentier de l'escarpement Nord”. Mais comme c’est un aller-retour, nous décidons d’effectuer une boucle qui part du même sentier et le rejoint quelques kilomètres plus loin.

Soi-disant il y aurait un peu de montagnes parmi ces vastes prairies et ces champs :).

Mais cette randonnée s'avère être l'une des pires que nous ayons faites jusqu'à présent.

Mis à part deux beux points de vue, il n'y a pas grand chose à voir à part de la forêt.

On aurait peut-être du opter pour l’aller-retour en restant en haut de l’escarpement, le point de vue au bout valait sans doute plus le coup...

La saison touristique n'ayant pas encore commencée, le sentier est très mal entretenu et difficile à parcourir par endroit.

En effet, les branches d'arbres sont pliées et nous n'avons pas d'autres choix que de passer au travers pour continuer sur le chemin.

Et pour couronner le tout, l'endroit est infesté de tiques ! Panique générale !!!

Ne sachant pas que l'endroit était infesté de ces bestioles (ce n'est écrit nulle part), nous n'avons pas mis de répulsif anti-tiques.

Alors si nous ne souhaitons pas nous faire mordre par une de ces saloperies potentiellement porteuses de la maladie de Lyme ou de l'encéphalite à tiques, nous n'avons pas d'autres choix que de nous couvrir au maximum malgré le retour tant attendu du soleil et des températures printanières.

Protection maximale, t’as le look coco. 🙂

Bilan de la journée, 6h30 de balade à marcher dans la boue et à faire la chasse aux tiques après chaque branchage traversé.

De retour à la voiture, c'est déshabillage et vérification complète de nos corps en dehors de la voiture.

C'est qu'elles s'infiltrent partout ces p'tites bêtes !

J'en trouve une sur ma chaussure et Guigui en trouve une autre accrochée à mon dos.

Re-panique générale !

“Vite, vite, Guigui ! Faut la retirer maintenant ! Chope la pince à épiler, dépêche-toi !!!”.

Apparemment, la tique ne semble pas encore s'être nourrie de moi. Elle n'est pas gonflée de mon sang.

Guigui gère bien la situation. Il se muni de ma pince à épiler, attrape la tique, la tourne et la retire. Elle est entière, c'est déjà ça.

Je verrai bien l'évolution de mon état ces prochains jours.

Si je n'ai ni fièvre, ni douleurs articulaires, ni fatigue excessive sans raison, cela signifiera que j'aurai été épargnée par la maladie de Lyme.

Juste au cas où, nous enfermons la tique dans une petite boîte pour la montrer à un spécialiste.