Jour 387 : samedi 15/07/2017

 

Réveil à 8h30 ce matin. Nous nous préparons pour notre expédition de cinq jours dans les montagnes.

 

Quand Max et Miléna, deux français installés à Whitehorse depuis six ans et avec qui nous nous sommes liés d'amitié, nous ont proposé la semaine dernière de les accompagner en expédition sur les territoires sauvages du Yukon, nous avons aussitôt accepté l'invitation.

Il faut dire qu'il nous a été difficile de refuser tant la proposition est alléchante.

Une expédition de cinq jours dans les Ruby Range, près du parc national de Kluane, absolument seuls au monde au beau milieu de la nature, pour repérer les lieux qui deviendront certainement un nouveau trek à proposer aux clients de Terre Boréale.

 

10h45 : nous arrivons à l'heure convenue chez Max et Miléna. Arthur et Marie-Claude, nos deux autres compagnons de voyage, sont déjà là.

Nous sommes tous super excités à l'idée de vivre une telle aventure ! 🙂

 

11h15 : nous grimpons tous dans le van de Max et Miléna et prenons la route en direction de Haines Junction. Il nous faut un peu moins de deux heures pour nous rendre jusqu'à l'hélicoptère qui nous déposera dans les contrées reculées du Yukon.

Le pilote, qui a vraiment une tête sympathique, nous fait un sérieux debrief concernant l'hélico et les mesures de sécurité.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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13h30 : nous décollons !

C'est parti pour quinze minutes d'hélicoptère, le seul moyen de transport pour nous rendre dans ces montagnes.

Nous étions déjà tous pas mal excités rien qu'à l'idée de partir en expé, mais maintenant que nous sommes dans l'hélico, avec le casque sur les oreilles et le micro, l'euphorie est à son paroxysme 🙂.

Pour Guigui et moi, c'est notre premier tour en hélicoptère ! Il y a de quoi être tout excité…

 

 

Canada - Celui qui partait en expédition hélico

Le soleil n'est pas vraiment au rendez-vous aujourd'hui mais voler au-dessus de ces territoires sauvages, même par temps très nuageux, reste un moment incroyable à vivre.

(vidéo en fin d'article pour plus d'images du vol :) )

(vidéo en fin d'article pour plus d'images du vol :) )

Le pilote nous dépose exactement où nous voulions être débarqués, à savoir au milieu de nulle part.

 

Prudence quand nous débarquons car l'hélicoptère est toujours en marche, et c'est assez impressionnant.

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Et voilà, nous y sommes, totalement paumés dans les montagnes. Mais pour Max qui a bien étudié les cartes avant de partir, il s'agit de l'endroit parfait pour effectuer les randonnées souhaitées et repérer si elles sont faisables avec des clients.

 

L'aventure peut commencer ! 🙂

 

Et elle commence par l'installation de la bâche vite fait bien fait pour casser une petite graine à l'abri de la pluie.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Puis, nous installons nos tentes de l'autre côté de la rivière, loin de la bâche sous laquelle nous cuisinons nos repas. C'est une règle d'or à respecter dans les terres sauvages du Yukon, si l'on veut éviter de rencontrer un ours de trop près.

Les ours ont un odorat très développé et peuvent sentir n'importe quelle odeur à des kilomètres, y compris la nôtre.

Toutefois, ils sont généralement plus intéressés par les odeurs de bouffe et cosmétiques que par notre odeur corporelle. Disons que l’Homme n'est pas le repas qu'ils affectionnent le plus. Peut-être sommes-nous difficiles à digérer ?

 

Du coup, lorsque nous installons nos affaires dans la tente, nous veillons à ne laisser traîner aucune friandise ni aucun dentifrice, déodorant et autre gel désinfectant pour les mains.

Notre nourriture et nos cosmétiques resteront dehors, loin des tentes, enfermés dans des sacs étanches, eux-mêmes attachés autour d'un buisson.

 

Max et Miléna avaient prévu de nous faire randonner sur un premier sentier mais il pleut tellement que nous passons l'après-midi et une partie de la soirée sous la bâche, à discuter, jouer aux cartes, manger et boire beaucoup de vin (un cubis de presque 4 litres bu par cinq personnes...et non, moi je ne bois toujours pas de vin 😉).

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Après avoir passer du bon temps à rire en ce premier soir tous ensemble, nous retrouvons notre tente un peu avant 22h30. Première nuit à 1490 mètres d'altitude 🙂.

 

 

L'aventure commence tranquillement mais dans la bonne humeur.

Nous espérons que la météo sera meilleure ces prochains jours…

 

 

Jour 389 : dimanche 16/07/2017

 

Levés à 9h15 ce matin, Guigui et moi avons très mal dormi cette nuit.

Nous avons mal installé notre tente et avons dormi en pente latérale et sur des bosses.

Nous prenons donc tranquillement notre petit déjeuner et vers 11h, nous partons pour notre première rando, à la découverte d'une carcasse d'avion datant des années 1950.

 

Nous commençons avec une belle ascension qui nous conduit jusqu'à cette épave.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Après une bonne heure de marche (peut-être une heure et demie…), nous voici arrivés face à cet avion, chargé en histoire.

Nous faisons un petit tour à l'intérieur, c'est vraiment génial !

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Cette carcasse d'avion nous fascine tous autant que nous sommes et nous restons une bonne demie heure à le découvrir dans ses moindres détails et à le photographier.

 

 

Quelques dernières photos souvenirs avant de repartir.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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L'avion n'est qu'une étape à notre rando de la journée. Vers 13h, nous reprenons notre marche sur une crête, en plein dans un nuage.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Nous trouvons un endroit à l'abri du vent, légèrement en contrebas de la crête, et y faisons notre pause déjeuner.

 

Tandis que je m'éloigne du groupe quelques instants pour aller soulager ma vessie, j'entends Max m'appeler et me guider vers le groupe.

 

Max : “Jenni, Jenni, ne traîne pas trop longtemps toute seule, reviens maintenant et en marchant tranquillement droit vers nous !”

Moi : “mais qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi vous avez l'air de paniquer ? Vous avez vu un ours ou quoi ? (je demande en blaguant).”

Max : “oui justement, c'est pour ça qu'on aimerait mieux que tu reviennes vite.”

 

Quand j'entends ces paroles, mon cœur se met à battre la chamade car avec tous ces nuages autour de nous, nous ne voyons pas super loin alors j'aimerais autant éviter une rencontre avec un ours...🤔

Une fois le groupe rejoint, Max me dit qu'ils ont effectivement aperçu un grizzly dans la direction où je me trouvais pour faire pipi, et il est possible qu'il soit passé assez proche de moi.

Nan mais sérieusement ?!!!

Je n'ose même pas imaginé la situation, moi avec avec les fesses à l'air en train de pisser et l'ours juste en face, ou pire, juste derrière moi 😲.

Que ferais-je dans une telle situation ? Je taperai une discute avec mon nouvel ami le grizzly ? Humm...je ne pense pas.

Toujours est-il qu'il y a bel et bien un ours dans les parages puisque nous le voyons aussitôt juste au-dessus de nous, sur la crête.

Sérieusement, il y a un grizzly juste là, à 50 mètres de nous ! Nous n'en croyons pas nos yeux !

Ne semblant pas nous avoir vu ni senti, cet ours commence à descendre gentiment dans notre direction mais en le saluant d'une voix très forte et en lui demandant ce qu'il veut, il s'aperçoit de notre présence, un peu surpris, s'arrête un instant pour renifler notre odeur et fait aussitôt demi-tour.

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Nous le voyons de nouveau quelque minutes plus tard, courant dans la vallée, en direction de notre campement.

Un dernier arrêt pour nous regarder et nous sentir et il reprend sa course.

Il semble avoir eu plus peur que nous.

 

C'est vraiment cool d'avoir vu cet ours à l'état sauvage, dans son milieu naturel ! Un véritable bonheur ! 🙂

 

 

Après cette pause pique-nique intense en émotions (une rencontre avec un ours ce n'est pas rien !), nous poursuivons notre rando le long de la crête, descendons ensuite dans des éboulis en direction de notre campement.

La descente est difficile mais les paysages qui nous entourent nous entourent sont tellement beaux que l'on en oublie vite la difficulté de la marche.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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La randonnée retrouve un replat et nous continuons d'avancer le long d'un petit lac.

La marche est régulièrement ponctuée d'arrêts pour observer les marmottes en grand nombre dans ce secteur.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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A mesure que nous nous rapprochons du campement, les nuages se font moins gros et gagnent en hauteur, ce qui nous laisse espérer une météo plus agréable pour les prochains jours.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Nous arrivons au campement vers 18h30, les jambes plutôt fatiguées mine de rien.

Max souhaite repartir en repérage d'une autre randonnée et propose à qui le souhaite de l'accompagner s'il en a envie.

Heeuuuu, comment te dire Max ? On est un peu mort là…

 

Max part donc seul en repérage pendant une bonne heure. Ce mec a tellement d'énergie qu'il nous aurait été difficile de le suivre après avoir effectué une journée entière de rando.

Ou alors il aurait mieux fallu ne pas nous arrêter car une fois assis et relâchés, c'est le contrecoup de fatigue qui nous tombe dessus.

 

Toutefois, nous ne restons pas sans rien faire. Guigui et moi déplaçons un peu notre tente loin des bosses et sur une surface davantage plane afin de passer une meilleure nuit.

Nous préparons également le souper et à 21h30, chacun de nous s'en va retrouver sa tente.

 

La journée a vraiment été bonne et bien remplie. Nous avons vu une carcasse d'avion, un grizzly, des marmottes et de fantastiques paysages. Et maintenant que le ciel semble se découvrir, cela nous promet une bien belle journée également pour demain 🙂.

 

 

Jour 390 : lundi 17/07/2017

Malgré une mauvaise nuit passée, principalement à cause de la pluie et du vent qui a énormément soufflé, nous nous réveillons à 7h30, et quittons le camp un peu avant 10h, avec toutes nos affaires. Cette fois-ci, tout le monde porte son gros sac à dos. Nous établirons un autre campement pour la prochaine nuit.

 

Nous faisons une grosse randonnée, pas tant en distance mais plutôt en niveau de difficulté.

En effet, nous traversons la vallée, marchant essentiellement en pentes latérales, sur des bosses de mousses, dans des trous de chiens de prairies, tout ça sollicitant et fatigant beaucoup nos chevilles.

L’effort physique continue et pour traverser un champ d'arbustes sans encombres, il nous faut lever les jambes très haut. Avec le gros sac sur le dos, ce n'est pas toujours chose aisée.

C'est ça de s'aventurer hors des sentiers battus 🙂.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Mais une fois de plus, les paysages incroyables qui nous entourent nous font vite oublier les passages plus délicats.

Notre Petit Prince s'est fait un ami : Nounours ! :)
Notre Petit Prince s'est fait un ami : Nounours ! :)
Notre Petit Prince s'est fait un ami : Nounours ! :)

Notre Petit Prince s'est fait un ami : Nounours ! :)

Nous avons d'ailleurs du mal à réaliser que nous sommes seuls dans la nature, avec pour uniques compagnons les marmottes, les chiens de prairies, les oiseaux, les loups et les ours, ces derniers qui nous font rester sur nos gardes à chaque fois que nous quittons le groupe pour un besoin d'intimité 😉.

 

Au loin, nous apercevons des mouflons que nous pouvons mieux observer grâces aux jumelles de Max et Miléna.

 

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Des traces de bisons également sur le chemin, mais aucune bête en vue.

 

En revanche, nous voyons une carcasse de bois d'orignal, et ça c'est plutôt cool 🙂.

 

 

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La balade devient de plus en plus difficile d'accès et beaucoup moins agréable pour moi car nous traversons plusieurs marécages, me trempant les pieds jusqu'à l'os. Et je déteste marcher les pieds trempés dans les chaussures, ces dernières à tiges basses n'étant absolument pas étanches. Mais je n'y peux rien si je ne suis pas capable de marcher avec des tiges hautes. Elles me déglinguent les malléoles à chaque fois alors j'ai abandonné l'idée de marcher avec des grosses chaussures de rando.

Parfois on n'a pas d'autre choix que de se déchausser ;)
Parfois on n'a pas d'autre choix que de se déchausser ;)
Parfois on n'a pas d'autre choix que de se déchausser ;)
Parfois on n'a pas d'autre choix que de se déchausser ;)
Parfois on n'a pas d'autre choix que de se déchausser ;)

Parfois on n'a pas d'autre choix que de se déchausser ;)

Heureusement, une pause déjeuner en plein soleil au sommet d'une butte aide à sécher chaussettes et chaussures pour mieux repartir, les marécages faisant finalement place à des chemins pierreux, pour notre plus grand bonheur à Guigui et moi-même.

 

Guigui et moi prenons davantage notre temps et nous accordons plusieurs répits pour observer les paysages qui nous entourent, respirer profondément et apprécier ce moment unique que nous sommes en train de vivre.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Vers 17h/17h30, nous trouvons un super endroit où poser le camp en haut d'une colline, avec une superbe vue sur la rivière, qui soit dit en passant nous permettra de prendre un bain avec vue sur les montagnes alentours.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Nous montons les tentes et aussitôt, chaque couple se choisit un endroit discret où se laver en toute intimité. Que c'est bon de se baigner tout nu dans la rivière ! C'est ça qu’on appelle la liberté 🙂.

De plus, une eau aussi froide est parfaite pour récupérer et soulager les muscles après une bonne journée de marche.

 

Souper vers 19h et nous rentrons tous dans nos tentes vers 21h30.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Nous ne regrettons pas un instant d'avoir acheter ces nouveaux sacs de couchage beaucoup plus chauds.

 

 

Jour 391 : mardi 18/07/2017

 

Réveil vers 7h30 ce matin ! Ça pique un peu... On ne peut pas dire que partir en expédition soit des vacances très ordinaires. En effet, on est loin du repos au bord de la piscine ou de la mer, mais c'est justement ça qui nous plaît 🙂.

 

Petit déjeuner et départ vers 10h.

Nous laissons toutes nos affaires sur place et embarquons uniquement de quoi boire et manger pour la journée.

Nous marchons pendant deux bonnes heures jusqu'à un col d'où nous prenons une collation.

La rando est sympa mais la couverture nuageuse au-dessus de nos têtes nous dissuade de poursuivre sur la crête car malheureusement, nous n'y verrons pas grand chose avec toute cette brume.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Le ciel ne semblant pas se dégager, nous retournons au camp par le chemin emprunté par les bisons.

Un sentier bien agréable que Marie-Claude nous a trouvé 🙂.

Voilà à quoi on reconnait un sentier emprunté par les bisons ;)
Voilà à quoi on reconnait un sentier emprunté par les bisons ;)

Voilà à quoi on reconnait un sentier emprunté par les bisons ;)

Après une pause casse-croûte et rigolade, nous remballons toutes nos affaires, replions nos tentes et repartons par ce même chemin des bisons jusqu'au col où nous avons pris notre collation ce matin.

Ainsi, nous gagnons du temps, une bonne heure de marche, sur la randonnée de demain.

L'idée est idéalement d'avancer le plus loin possible dans notre trek pour que l'hélicoptère ait moins de trajet à faire jusqu'à Haines Junction quand il viendra nous récupérer.

Moins de trajet en hélico signifie moins de carburant dépensé et donc des économies pour tout le monde.

Ça n'a l'air de rien comme ça mais le tarif d'un vol en hélicoptère se compte en goutte de gasoil consommé, et chaque goutte est comme une pépite d'or trouvé dans le Klondike. Ça vaut cher ! 🙂.

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Une fois arrivés, nous nous installons sur une super place, devant la chaîne de montagnes de Kluane. Certainement le plus beau campement que nous ayons eu jusqu'à présent dans ce séjour. Campement à 1600 mètres d'altitude.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Et pour terminer la journée en beauté, le soleil montre le bout de son nez. Génial ! 🙂

Vite vite, nous montons nos tentes et allons grimper un petit sommet sans nos gros sacs.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Une belle montée de 200 mètres de dénivelé et nous voici arrivés au sommet à 1800 mètres.

Une montée qui vaut vraiment la peine car là-haut, c'est un nouveau paysage à couper le souffle qui nous attend.

Là, se dressent devant nous les chaînes de montagnes de Kluane ainsi que les montagnes du nord de la Colombie Britannique, vers Atlin.

Il faut vraiment la voir de ses propres yeux pour croire en cette beauté sans nom qui nous entoure.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Et grâce aux jumelles de Max, nous repérons même des caribous ! 🙂

Ils sont sept, avec d'énormes bois, posés sur un névé de neige, pépères.

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Nous restons là un bon moment, à écouter le silence, savourer ce moment incroyable que nous vivons et régaler nos yeux de tous ces paysages fantastiques.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Nous finissons par redescendre jusqu'au camp et préparons notre souper, le dernier dans ces montagnes. Demain soir, nous serons de retour à Whitehorse…

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Jour 392 : mercredi 19/07/2017

 

Aujourd'hui est notre dernier jour de trek dans les montagnes de Ruby Range.

Dernier jour totalement isolés dans la nature. Ce soir nous retrouverons la ville.

 

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Départ de ce superbe camp vers 9h avec toutes nos affaires.

Nous commençons la journée en marchant dans de nombreux marécages, me trempant et glaçant les pieds.

 

Nous poursuivons en montant jusqu'à un col d'où je profite du soleil pour me réchauffer les pieds et sécher mes chaussettes.

Le syndrome de Raynaud est et sera décidément toujours une véritable plaie pour mes extrémités.

 

Nous franchissons plusieurs cols en suivant la chaunes

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Nous continuons notre grimpette jusqu'à un sommet. Pour l'atteindre, nous n'avons pas d'autre choix que de traverser un beau névé de neige.

La montée jusqu'au sommet est bien raide. Elle brûle nos cuisses et nos fessiers et j'adore ça ! 🙂

Une fois au sommet, nous mangeons notre casse-croûte et prenons un bon repos au soleil. Une petite sieste dans les montagnes, que demander de plus ? 🙂

Il fait super beau, le soleil brille, on est vraiment bien là.

Il y a même un troupeau de bisons au loin :)
Il y a même un troupeau de bisons au loin :)
Il y a même un troupeau de bisons au loin :)
Il y a même un troupeau de bisons au loin :)

Il y a même un troupeau de bisons au loin :)

Après être restés inactifs une bonne heure et demie à ce sommet, nous repartons pour moins de deux heures de marche jusqu'au prochain col.

Cette fois-ci, il ne s'agit que de descente et de plat.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico

Puis, nous attendons l'hélicoptère pendant deux heures, en plein sous la cagne.

Pour patienter, nous jouons aux cartes. Une partie de pouilleux (whaou, ça fait bien longtemps que nous n'y avons pas joué), suivie de cinq parties de “trou du cul”. Terminant présidente à quatre reprises, je suis particulièrement chanceuse 😉.

Canada - Celui qui partait en expédition hélico
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Au moindre bruit d'hélices, nous remballons aussitôt nos affaires et nous tenons prêts pour l'atterrissage de l'hélicoptère.

Mais quand ce dernier arrive droit sur nous, il passe juste au-dessus de nos têtes et s'en va vers le sommet sur lequel nous étions ce midi.

Pourtant, Max lui a bien indiqué notre présence et le sens du vent en accrochant sa veste bleue turquoise sur un piquet.

Mais que fait le pilote ? Comment se peut-il qu'il ne nous ait pas vus en étant passé si proche de nous ?

Du coup, Max et Miléna sortent aussitôt la bâche jaune question d'être vus de loin, et l'hélicoptère finit par revenir.

 

Là, c'est impressionnant de voir la précision avec laquelle il se pose, à seulement deux mètres de nous !

Et tout ce vent que ça génère !

Moi, je suis littéralement couchée sur le sol, ne voulant pas prendre le risque de percuter une hélice. Cela fait énormément rire Miléna qui se moque un peu de moi. Faut dire qu'il y a de quoi 🙂.

 

Nous montons dans l'hélicoptère, décollons et là, soudainement, voyons depuis le ciel, un énorme troupeau de bisons en cavale. Ils doivent être une soixantaine à gambader, c'est absolument merveilleux ! 🙂

 

Et alors voler par temps dégagé nous fait d'autant plus apprécié les paysages grandioses vus du ciel.

 

Retour à Haines Junction, c'est reparti pour deux heures de route jusqu'à Whitehorse.

Nous ne remercierons jamais assez Max et Miléna de nous avoir permis de vivre une telle aventure. Cette expérience est certainement l'une des plus belles et fantastique que nous ayons vécue jusqu'à présent.

 

Merci les copains, c'était génial de vivre ça avec vous 🙂.

Et un grand merci à Max et à Arthur pour leurs photos !

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