USA - Celui qui séjournait à Hawaï : 3 semaines sur Big Island (Partie 1)
29 avr. 2019Voilà près de trois semaines déjà que nous découvrons les fantastiques îles qui composent l'archipel d'Hawaï. Nous en sommes à la moitié de nos vacances au soleil.
C'est sur l'île de Hawaï que nous allons terminer notre séjour.
Également appelée Big Island, elle est effectivement la plus grosse île de l'archipel hawaïen avec ses 10 500 km², mais pas la plus peuplée pour autant (moins de 200 000 habitants).
Bien qu'elle concentre toutes les caractéristiques des autres îles (forêts tropicales, belles chutes d'eau, plages de sable blanc, eaux turquoises, etc…), l'île d'Hawaï a également ses propres spécificités. En effet, sur cette île, on y trouve le Kilauea, l'un des volcans les plus actifs au monde, mais également l'observatoire d'astronomie le plus important et le plus performant au monde situé au sommet du Mauna Kea.
Formée il y a à peine 400 000 ans, Big Island est la plus jeune île de l'archipel et s'agrandit perpétuellement à chaque fois qu'une coulée de lave entre en contact avec l'océan.
Malgré son instabilité, les terres de l'île d'Hawaï sont très fertiles et depuis la fin du 20e siècle, les plantations sucrières qui prospéraient sur l'île ont laissé place aux champs de café, de noix de macadamia et plus récemment aux fermes Bio.
Bref, une île qui va nous en mettre plein les yeux .
Jour 792 : lundi 1er octobre 2018
Après avoir passé la journée entière à l'aéroport de Lihue, île de Kaua'i, nous décollons un peu avant 17h pour Kailua-Kona, sur la côte Est de Big Island, la troisième et dernière île de l'archipel que nous visitons.
Moins d'une heure de vol plus tard, nous récupérons une autre voiture de location. Nous étions supposés avoir une Toyota Yaris, la plus petite et plus économique qui se loue mais n'ayant plus de véhicule de ce gabarit à disposition, l'agence de location nous confie une gamme au-dessus. C'est donc au volant d'un SUV Nissan Rogue que nous allons exploré l'île ces prochains jours.
Immatriculée ZEN, le séjour promet d'être fort agréable .
Depuis l'aéroport, nous devons conduire environ une heure de nuit sur une petite route pour arriver à notre location Airbnb, située à Miloli’i, dans le sud de l'île.
Après avoir étudié les différents modes d'hébergement sur la grande île de Hawaï, nous avons opté pour les locations en Airbnb, étrangement plus économiques que les campings.
Pour 38$/nuit, nous avons une chambre double confortable séparée de la salle de bain et de la cuisine à partager qui se trouvent dans un autre bâtiment quelques mètres plus loin. Le camping nous aurait coûté 42$ par nuit pour nettement moins de confort.
Jour 793 : mardi 02/10/2018
Absolument rien aujourd'hui. Nous passons une journée tranquille à notre hébergement, à savourer le silence des lieux et la vue sur l'océan depuis notre chambre, entourés d'un très beau jardin tropical typique de Big Island. Arbres à papayes, noix de macadamia, avocats et bien d'autres, telle est la végétation du jardin.
Nous apprécions beaucoup aussi de dîner devant un beau coucher de soleil .
Certainement une des plus belles places que nous avons louée jusqu'à présent.
Jour 794 : mercredi 03/10/2018
Aujourd'hui, en compagnie d'un beau gecko (il fera tout le trajet accroché au rétroviseur), nous allons à la baie de Kealakekua, l'un des plus beaux sites de l'île selon les guides et un immanquable pour les amateurs de fonds marins.
Là, se trouve également une obélisque de 8 mètres de haut, monument rendant hommage au capitaine James Cook et érigé par les anglais en 1878 en souvenir de leur compatriote tué par les hawaïens après qu'il ait découvert l'archipel d'Hawaï 100 ans plus tôt.
L'accès à ce monument peut se faire à pieds depuis la route ou par la mer en kayak mais il faut impérativement acheter un permis pour accoster et donc passer par un tour guidé si l'on souhaite ensuite se baigner et pratiquer le snorkeling.
Nous préférons emprunter le sentier nommé Captain Cook Monument Trail qui part de la route et nous y amène en moins d'une heure par un sentier envahi par la végétation au début. Les herbes sont parfois plus hautes que nous !
Nous apercevons même quelques biquettes.
Puis la végétation laisse place à un tout autre paysage, celui de la roche noire de lave durcie faisant face à l'océan.
Très peu d'ombre, nous marchons sous une cagne qui tabasse. Le paysage est très beau.
Arrivés à la baie, nous enfilons masques et tubas et faisons un saut dans l'eau voire ce qu'il s'y passe. Effectivement, il y a une belle vie sous-marine à la baie de Kealakekua, nous y voyons de beaux poissons multicolores.
Après avoir exploré les fonds marins pendant près de 3h, nous rentrons à notre hébergement, totalement crevés par la chaleur qui nous assomme.
Jour 795 : jeudi 04/10/2018
Une autre journée tranquille à ne pas faire grand chose si ce n'est nous reposer et réfléchir un peu au futur. C'est aujourd'hui que nous apprenons que Guigui n'obtiendra pas de permis de travail canadien via le programme de nominé yukonnais.
Un soulagement plus qu'un échec, cela va nous permettre d'avancer dans nos projets .
Du repos, j'en ressens d'autant plus le besoin depuis quelques jours que je me sens très fatiguée.
Comment expliquer cette fatigue constante alors qu'il me semble dormir d'un bon sommeil ?
Peut-être est-ce la chaleur et l'humidité étouffante de Hawaï qui m'épuise ?
Ou bien me suis-je faite piquée par le moustique Zika ? J'espère que cette deuxième hypothèse n'est pas la bonne car j'ai déjà donné avec la Dengue il y a cinq ans lors de mon voyage en Malaisie.
Toutefois, le virus Zika étant bien présent sur Hawaï et particulièrement sur Big Island, j'effectue quelques recherches. A priori, ce virus serait surtout dangereux chez les enfants et les femmes enceintes, mais pour les adultes, les symptômes d'un tel virus se manifestent généralement par une grosse fatigue, rien de bien méchant. Bien souvent, on ne s'en aperçoit même pas et ça passe en moins d'une semaine. Ouf !
Mais peut-être n'ai-je rien de tout cela…
En tout cas, nous apprécions également ces quelques journées ici et là où nous prenons le temps de ne rien faire.
Jour 796 : vendredi 05/10/2018
Aujourd'hui, nous allons au nord de la côte ouest, vers la ville de Kona, pour visiter le parc national Kaloko-Honokohau, totalement gratuit et situé à 5 km de l'aéroport.
Plusieurs sentiers traversent la lave séchée pour rejoindre une possible plage où les tortues viennent fréquemment se reposer et se nourrir.
Tout est tellement sec ici qu'il est difficile de croire que jadis, les premiers hawaïens aient pu vivre en ce lieu et y construire un village.
Et pourtant, les roches de lave ont servi à faire des cloisons.
Aujourd'hui, nous ne voyons plus que des tas de pierres coupantes sur lesquelles nous pouvons encore distinguer quelques pétroglyphes, des dessins gravés dans la roche. À en croire les bonhommes gravés sur les pierres, je dirais que les hawaïens de l'époque avaient à peu de chose près le même niveau que moi en dessin, à savoir pas très élevé .
Arrivés à la plage, nous sommes ébahis par la beauté du lieu. Une eau turquoise et des tortues quasiment à nos pieds. Un bel endroit paisible.
Nous longeons cette plage les pieds tantôt dans le sable, tantôt dans l'eau quand nous ne marchons pas sur les roches coupantes, afin d'effectuer une boucle qui nous ramène jusqu'à l'entrée du parc.
Ici, la mer est agitée et les vagues plutôt grosses. C'est impressionnant de voir les rouleaux qu'elles forment avant de s'écraser sur les rochers.
Une petite balade bien agréable et suffisante par cette chaleur.
Nous poursuivons notre journée à la découverte de la ville de Kona et qu'elle plaisir d'y trouver une épicerie de type Biocoop qui propose également un service de cafétéria. C'est ici que nous achetons de quoi manger sainement à moindre coût.
Jour 797 : samedi 06/10/2018
Aujourd'hui est une journée que nous passons à prendre des décisions.
En effet, bien que nous envisagions de rester deux semaines sur Big Island et passer notre dernière semaine sur l'île de Moloka'i, la cinquième île de l'archipel de par sa superficie (670 km²), plus sauvage et authentique parce que très souvent délaissée par les touristes, nous choisissons de ne pas y aller, et ce pour deux raisons.
D'une part, nous rendre jusqu'à Moloka'i signifie dépenser encore 200$ dans les billets d'avion et plus encore dans un hébergement (le camping semblant plutôt difficile sur cette île) et la location d'un véhicule (à priori tout terrain parce que très peu de routes goudronnées sur l'île).
D'autre part, notre conscience écologique commence à prendre un sacré coup dans le ciboulot quand nous voyons notre bilan carbone plus que négatif de ce voyage à Hawaï.
Alors que nous n'avions pris qu'un seul avion en quatre ans, celui qui nous amenait à Montréal en juin 2016, ce voyage à Hawaï nous en fait prendre sept en seulement six semaines.
(1.Whitehorse → Vancouver / 2.Vancouver → Honolulu / 3.Honolulu (O'ahu) → Lihue (Kaua'i) / 4.Lihue → Kailua-Kona (Big Island) / 5.Kailua-Kona → Honolulu/ 6.Honolulu → Vancouver / 7.Vancouver → Whitehorse)
Plus d'un vol par semaine ! C'est du délire !
Si nous allons sur l'île de Moloka'i, il nous faudrait prendre deux vols supplémentaires depuis Big Island, le transport par ferry ayant été complètement arrêté. Totalement ridicule !
Nous ne pouvons prétendre avoir une conscience écologique et pour autant prendre autant de fois l'avion, le moyen de transport le plus polluant de la planète, surtout lorsqu'il s'agit de vols locaux, ce que nous prenons constamment à Hawaï, les vols inter-îles étant les seuls moyens de transport pour se déplacer d'une île à une autre.
C'est pourquoi nous choisissons de rester une semaine supplémentaire sur Big Island et terminer notre séjour hawaïen en prenant le temps d'explorer cette île.
Et tant pis si nous ne voyons pas l'île de Moloka'i. Après tout, est-ce si important de TOUT voir ? Nous ne le pensons pas, surtout si c'est au détriment de notre planète.
Il est bien plus important pour nous d'être en phase avec notre conscience et nos principes.
Jour 798: dimanche 07/10/2018
Ce matin, nous faisons un peu moins d'une heure de route depuis Miloli'i pour nous rendre jusqu'à South Point, le point le plus au sud de Big Island mais également de tous les États-Unis.
C'est aussi là qu'auraient débarqué les premiers Tahitiens venus s'installer à Hawaï dans les années 750.
L'endroit est très très venteux et il est fortement déconseillé de s'y baigner. En effet, les vagues, carrément violentes près des rochers, réussissent à nous éclabousser bien que nous soyons en haut de la falaise.
Nous rencontrons beaucoup de pêcheurs locaux au bord de ces falaises abruptes.
Et puis, le ciel se couvre de plus en plus, les nuages arrivent avec la pluie. À 13h, nous sommes de retour à notre hébergement car il ne nous serait pas agréable de passer la journée dehors par mauvais temps. Une bonne sieste par temps chaud et pluvieux, c'est bien aussi .
Jour 799 : lundi 08/10/2018
Aujourd'hui, nous quittons notre location Airbnb de Miloli'i au sud-ouest de l'île pour nous rendre sur la côte Est, à Pahoa.
En chemin, nous repassons par South Point et la météo étant bien plus ensoleillée qu'hier, nous allons jeter un œil à la Papakolea “Green” Sand Beach, une plage de sable vert, couleur due au minéral issu des roches volcaniques et que l'on appelle olivine.
Pour se faire, nous empruntons depuis le parking, un sentier de 4 km environ, pas mal cabossé et quasiment impraticable en voiture. C'est pourquoi un service de transport en Jeep est mis à disposition pour celles et ceux qui ne souhaitent pas marcher.
Personnellement, nous trouvons cela bien dommage d'utiliser une fois de plus l'automobile pour aller jusqu'à la plage car la balade qui nous y amène, du reste très facile, vaut vraiment la peine d'être parcourue à pieds.
Les couleurs très contrastées sont fascinantes, la couleur de l'océan est vraiment belle et les rouleaux bleu turquoise que forment les très grosses vagues nous donnent un bel aperçu de ce qu'elles peuvent être en pleine saison hivernale, la plus appréciée des surfeurs expérimentés.
L'olivine, qui donne cette fantastique couleur au sable, est le premier minéral à se cristalliser lorsque le magma refroidit.
Nous arrivons à la plage, l'endroit est vraiment super beau.
Malgré les vagues parfois intenses, il semble assez facile de se baigner dans la mer à condition de ne pas trop s'éloigner du rivage car les courants sont assez forts en sortie de baie, si forts qu'ils peuvent amener les baigneurs jusqu'en Antarctique .
Pas d'ombre, un peu trop de plagistes à notre goût, nous ne nous baignons pas mais nous régalons toutefois de ce sublime et incroyable paysage.
La mer, certes mouvementée, est bleu turquoise, le sable vert olive, les roches volcaniques noires et la végétation tout autour peinte en vert.
Nous grimpons sur les roches au-dessus de la plage, continuons un peu sur le côté et contemplons la beauté du paysage sans nous lasser.
S'en suit une marche de 4 km sur le même sentier pour retourner à la voiture.
Après la plage verte, nous allons à Punaluu Black Sand Beach, une plage de sable noir due à l'érosion de la lave durcie.
La plage est vraiment très belle, les cocotiers contrastent bien avec le sable intensément noir.
Paraît-il que l'on peut y voir des tortues qui auraient l'habitude de venir pondre sur cette plage.
Pas de tortue mais un horrible dindon à la place, sûrement l'animal le plus laid que nous ayons vu jusqu'à présent. On le croirait sorti tout droit d'un film de science-fiction .
En arrière de la plage, un bel étang rempli de nénuphars.
Le ciel commence à se couvrir, la pluie ne devrait pas tarder à tomber alors nous reprenons la route jusqu'à Pahoa, où nous logerons ces huit prochains jours.
Pour seulement 20$/nuit, nous louons via Airbnb, une chambre avec salle de bain privative mais sans cuisine, ce qui n'est pas vraiment un problème car avec cette chaleur, nous n'avons pas vraiment envie de cuisiner. Des salades et des fruits nous suffisent amplement.
Pahoa, c'est la ville hippie de Big Island mais aussi une ville menacée par la lave.
Située proche du volcan Kilauea, encore actif et dont les éruptions successives ne font qu'augmenter, les écoulements de lave se sont multipliées.
Pahoa a été touchée par l'éruption volcanique de 2014 mais aussi par celle de 2015 et enfin dernièrement par celle de mai 2018.
La propriétaire de notre location nous raconte même que le mois dernier, juste avant notre arrivée à Honolulu, la lave coulait à une rue de chez elle et que de sa maison, elle ne voyait certes pas la lave mais sa couleur rouge était si intense qu'elle illuminait tout le quartier.
A chaque fois, plusieurs édifices sont brûlés mais il n'y a heureusement pas de victimes.
En effet, même si l'écoulement de la lave est incontrôlable, il reste toutefois lent, laissant largement le temps à la population d'évacuer les lieux.
Jusqu'à présent, les habitants de Pahoa ont été plutôt chanceux car à chacune des éruptions, la lave s'est arrêtée de couler aux portes du village, ne causant que des dégâts mineurs.
Mais dans d'autres villages, ce sont des maisons et des voitures qui ont été emportées sous la lave. Le village de Kapoho par exemple a même entièrement été englouti sous la lave en 1960.
Pour Guigui et moi, c'est totalement dingue ce genre d'anecdotes !
Jour 800 : mardi 09/10/2018
Après la pluie tropicale hier soir, vient le beau temps pour aujourd'hui.
Nous passons la journée aux alentours de Hilo à environ 30’ de voiture de Pahoa, pour y découvrir différentes cascades.
Pour commencer, les Akaka Falls, payantes à 5$ pour le stationnement du véhicule sur le parking, mais il est possible d'éviter cette dépense en garant la voiture juste à la sortie du parking, derrière les barrières. Toutefois, nous devons quand même payer notre entrée au site à 1$/personne.
Dans ce parc, pas mal fréquenté, un petit chemin aménagé au milieu d'une forêt tropicale très luxuriante et odorante permet d'accéder en dix minutes au point de vue sur la chute Akaka haute de 137 mètres.
Mais c'est avant tout la végétation qui nous fascine ici. Les banyans, ces arbres étranges aux branches enracinées dans le sol, sont vraiment énormes.
Les feuilles des différents arbres et notamment des bananiers sont également de taille irréelle.
Beaucoup de plantes et de fleurs exotiques, toutes plus belles les unes que les autres.
Plusieurs petites chutes d'eau également ici et là.
La balade est courte mais très agréable.
Nous poursuivons ensuite environ 5 km plus loin, au nord-ouest de Hilo et allons voir les Peepee Falls qu'ils appellent également Boiling Plots. En effet, quatre torrents de la rivière Wailuku se jettent du haut d'une barrière rocheuse, créant des tourbillons bouillonnants.
Toutefois, nous préférons le nom autochtone, bien plus rigolo .
Ici, pas un chat ! Nous sommes les seuls à visiter l'endroit.
Nous continuons notre journée ”cascades” et allons voir les très populaires Rainbow Falls, nommées ainsi car ces cascades laissent bien souvent apparaître un arc-en-ciel.
A notre arrivée, le parking est blindé de monde. Nous stationnons donc notre voiture un peu plus haut et passons par un chemin boisé peuplé de géants banyans et qui nous amène au point de vue sur les chutes de l'arc-en-ciel.
L'endroit est très beau mais il y a définitivement beaucoup trop de monde autour de nous !
Du monde dont la majorité s'empresse de prendre une photo sans prendre le temps d'apprécier le paysage qui l'entoure parce que seul le selfie est important.
Nous en avons assez vu pour aujourd'hui et retournons à Pahoa en milieu d'après-midi manger une énorme glace artisanale. Ici, une boule équivaut à deux, voire trois boules chez nous en France. Tout est décidément plus gros en Amérique !
Avec de telles portions, nous comprenons mieux d'où vient l'obésité…
Ce cornet de glace fera office de goûter ainsi que de dîner nous concernant tant il nous remplit l'estomac.
Jour 801 : mercredi 10/10/2018
Aujourd'hui, nous passons une deuxième journée à Hilo. Nous retournons aux Rainbow Falls plus tôt le matin afin de tenter d'y voir un plus bel arc-en-ciel devant les chutes.
Il y a encore plus de monde qu'hier après-midi mais la lumière du jour est bien plus belle. Les couleurs de l'arc-en-ciel sont plus intenses.
Puis, nous prenons la route des banyans pour nous rendre jusqu'au marché de fruits et légumes. Marché envahi par le plastique !
Ici, même les gousses d'ail sont séparées entre elles et pelées pour être mieux enfermées dans des petits sachets en plastique. Prêtes à l'emploi. C'est franchement ridicule !
Autre déception sur ce marché, beaucoup de fruits et légumes sont vendus avant maturité. Et dire que nous nous faisions une joie d'acheter des fruits locaux en passant directement par les producteurs…
Nous quittons ce très décevant marché pour aller un peu plus loin au Suisan Fish Market, le marché de poissons frais pêchés le matin même.
Ce que les américains appellent un marché n'est autre qu'un poissonnier en fait, à savoir une boutique qui vend du poisson frais. Le petit plus de cette boutique est que l'on peut également s'y restaurer, ce qui est bien pratique pour nous qui n'avons pas de cuisine dans notre location.
Nous goûtons donc au Poke, LA spécialité de l'île, dont nous soupçonnons une forte influence japonaise…
Il s'agit de poisson cru mariné dans une sauce, qui peut s'accompagner de riz et/ou de salade.
Pour seulement 16$, nous choisissons le plateau de Poke contenant deux sortes de poisson différents ainsi que deux choix de salade et trois grosses boules de riz.
La salade de crabe est vraiment excellente. Tout le plat est super bon, le poisson frais est fondant. Délicieux mais copieux !
Tandis qu'hier nous avons passé la journée à découvrir des cascades, aujourd'hui, nous goûtons aux spécialités de l'île.
Après avoir digéré cet excellent Poke, nous allons à la Big Island Candy, un magasin mais également une usine qui fabrique et vend de délicieux biscuits et chocolats.
Aromatisés à la noix de macadamia, aux fruits de la passion et autres saveurs locales, il y en a pour tous les goûts.
Les nombreuses dégustations gratuites nous font office de dessert et nous permettent de faire nos choix d'achat.
Bien que tout soit très bon, notre choix s'arrête sur ces délicieux brownies au chocolat et fruit de la passion. Un mariage heureux pour nos papilles .
Le magasin offre également une vue sur les ouvrières de l'usine en plein travail. C'est chouette de voir que tout est fabriqué à la main et que les machines n'ont pas encore remplacé les gestes techniques de l'être humain.
Après avoir mangé tant de bonnes choses, rien de mieux qu'une petite plage pour aller nous reposer.
Et c'est sur la plage de Richardson que nous nous assoupissons, à l'ombre d'un cocotier.
Une belle plage de sable noir, très fréquentée par les familles locales.
Les puissantes vagues du large ont formé des sortes de petites piscines et étangs naturels dans lesquels il est facile de s'y baigner.
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