Hawaï. Quand nous prononçons ce mot, nous pensons aussitôt aux ciel bleu, au soleil qui brille et qui chauffe à longueur de journée, aux plages de sable blanc, aux tenues légères que nous porterons du matin au soir et du soir au matin, aux fruits exotiques fraîchement cueillis que nous dégusterons, aux siestes sous les cocotiers et j'en passe…

Mais Hawaï, c'est aussi une végétation verdoyante, des paysages volcaniques à couper le souffle, des décors de cinéma et une vie sous-marine incroyable.

Au milieu du Pacifique Nord, Hawaï est un archipel qui compte huit îles principales et une centaines d'îlots. Seulement six d'entre elles se visitent, les autres étant privées ou inhabitées, et chacune d'elles a son identité bien à elle.

Nous visiterons trois de ces îles durant nos six semaines de voyage, et commençons avec O'ahu, terre natale de Barack Obama.


 

Jour 773 : mercredi 12/09/2018

 

ALOHA HAWAÏ !!! smiley

 

Il est 20h30, heure locale, lorsque nous débarquons à Honolulu.

Honolulu, cette grande ville que tout le monde connaît (Magnum, Hawaï police d'état, etc…), se situe sur l'île de O’ahu, la troisième plus grande île de l'archipel de par sa superficie et que l'on appelle aussi “l'île qui rassemble”. En effet, les trois quarts de la population de Hawaï vivent sur l'île de O'ahu, soit près de 950 000 personnes dont la moitié se concentre à Honolulu, capitale de l'état de Hawaï.

 

Lorsque nous débarquons à 20h30, il fait déjà nuit. Le soleil se couche plus tôt qu'au Yukon sous les tropiques.

Nous récupérons rapidement nos bagages et réussissons à choper les derniers bus pouvant nous conduire à notre chambre louée sur Airbnb, un peu à l'écart du centre-ville de Honolulu.

 

À peine sortis de l'aéroport, nous ressentons la différence de climat avec le Canada. Ici, c'est la chaleur et surtout le taux élevé de l'humidité qui nous accablent.

Vive les tropiques ! Cela nous rappelle fortement le climat asiatique dans lequel nous avons vécu pendant près d'un an lors de notre premier voyage au long cours en 2013-2014.

 

Par chance, nous arrivons pile quand la tempête tropicale se résorbe. En effet, pendant que nous avons passé toute notre journée à Vancouver, les îles hawaïennes ont vu l'ouragan Olivia s'abattre sur elles.

Fort heureusement, ce qui devait, selon les météorologues, être un puissant ouragan (des mesures de sécurité extrêmes ont été prises tout au long de la journée sur l'archipel) s'est transformé en une grosse tempête seulement, signifiant de fortes précipitations mais ne provoquant que quelques inondations, rien de très grave. Aucun dégât humain, seulement peu de dégâts matériels.

 

Après avoir marché dix minutes depuis l'aéroport pour choper un premier bus puis un deuxième, pris une saucée de fou en quinze secondes le temps de débarquer du bus pour nous abriter à l'épicerie située juste en face de l'arrêt de bus, puis marché de nouveau dix minutes sous une pluie battante jusqu'à notre location Airbnb, nous sommes bien arrivés à Honolulu. ALOHA ! smiley

 

Malgré la météo, nous sommes contents de reprendre les transports publics et de voyager dans un mode beaucoup plus routard. Ce mode de voyage nous avait manqué smiley.

Et oui, depuis plus de deux ans que nous voyageons au Canada, nous ne nous déplaçons plus qu'avec notre mini-van, les transports publics étant peu développés au Canada.

 

Les gens ont l'air cool ici, à commencer par le chauffeur de notre premier bus qui a pris le temps de nous expliquer où descendre et prendre notre correspondance pour arriver à destination, et nous a vivement recommandé d'acheter le ticket de bus à la journée bien qu'elle touche à sa fin, car il est financièrement plus intéressant que le ticket unitaire dès lors que l'on prend deux bus et plus dans la  même journée. Pour seulement 5,50 US$ chacun, nous pouvons prendre autant de bus que nous le souhaitons.

“Mahalo” Monsieur le chauffeur de bus ! smiley (Ça veut dire merci en hawaïen).

 

La maison ouverte (ici, les gens ne semblent pas verrouiller leur logement), nous nous installons tranquillement dans notre chambre. Trempés jusqu'aux os, nous essayons tant bien que mal de ne pas tout mouiller dans la maison.

Et puis nous faisons la connaissance de Kenny, le propriétaire des lieux.

Originaire de la Grande Île de Hawaï, communément appelée Big Island, il s'est installé à Honolulu pour le travail et a réussi à acheter cette maison qu'il met en location sur Airbnb. Lui-même vit ici, dans la chambre à côté de la nôtre.

Tout semble propre, Kenny est sympa. Nous devrions passer deux jours agréables en cette place avant de commencer à explorer les lieux.


 

Jour 774 : jeudi 13/09/2018

 

Nous débutons donc notre séjour sur l'île de O'ahu avec la visite de sa capitale : Honolulu.

Pour se faire, nous choisissons de nous déplacer uniquement en bus. En achetant le billet pour la journée à 5,50 US$, nous pouvons prendre autant de bus que nous le souhaitons, ce qui rend ce mode de déplacement plutôt économique comparé à la voiture qu'il faudra systématiquement stationner sur des parkings payants, les places étant limitées.

En revanche, se déplacer en bus à Honolulu, c'est long ! Mais il permet de rencontrer la population locale.

 

Nous commençons par visiter le quartier de Waikiki, même si nous savons déjà qu'il ne nous plaira pas plus que ça tant il est méga touristique. Malgré tout, nous sommes curieux de voir à quoi ressemble ce quartier...

De plus, c'est dans ce quartier même que nous sommes supposés obtenir des informations sur les lieux à visiter au sein même de l'île.

Mais très vite, nous prenons conscience qu'il va être difficile de voyager tels des routards à Hawaï. En effet, la nana du centre d'informations touristiques est incapable de nous apporter plus d'informations que les prospectus mis à disposition partout en ville. Tout est fait pour les groupes qui voyagent en tours organisés, ce que nous détestons par-dessus tout.

 

Nous poursuivons notre promenade à Waikiki, un quartier principalement peuplé de japonais, qu'ils soient touristes ou résidents.

Kenny, notre hôte, nous confie que les natifs d'Hawaï ont pour habitude de dire qu'après les avoir bombardés, les japonais essaient désormais d'acheter le territoire tant ils sont de plus en plus nombreux à débarquer sur l'archipel, particulièrement sur l'île de O'ahu. Il le dit en rigolant, mais il le dit quand même...

 

Comme nous l'imaginions, nous trouvons ce quartier horrible ! Il y a du monde et des complexes hôteliers absolument partout.


Malgré tout, les nombreuses planches de surf mises en vente ou en location partout dans le quartier nous rappellent que nous sommes bien au pays des surfeurs, et ça c'est plutôt cool.

 

Et ce drôle de gars qui ne quémande pas de l'argent mais plutôt une femme nous fait bien marrer.
“T'as raison mec, on ne sait jamais. Ton âme sœur n'est sûrement pas très loin.” smiley

 

Deux heures dans ce quartier nous paraissent bien suffisants.


 

Jour 775 : vendredi 14/09/2018

 

Ce matin, nous souhaitons nous promener sur le Diamond Head Crater situé à l'extrémité Est de Waikiki.

Depuis notre hébergement, cela prend 1h30 de bus pour nous y rendre. C'est long !

 

Nous qui pensions éviter la foule en y allant de bonne heure, c'est raté. À 9h, il y a déjà du monde partout…

 

L'entrée est payante mais seulement 1 US$ pour les piétons que nous sommes.

 

Ce cratère de 1km de diamètre s'est formé il y a 300 000 ans par une éruption volcanique explosive et a été nommé Diamond Head (tête de diamant) parce qu'à la fin du 18ème siècle, les marins anglais pensaient y avoir trouvé des diamants alors que ce n'étaient en réalité que de simples cristaux.

Mais bien avant les anglais, les natifs hawaïens avaient nommé le cratère “la couronne de feu” car la lave au sommet permettait de guider les embarcations au large. Une sorte de phare au naturel.

 

Aujourd'hui, Diamond Head est la montagne que l'on aperçoit partout à Waikiki et de loin lorsque l'on est sur la plage.

C'est également un lieu très, très visité par les touristes. Beaucoup trop selon nous, et nous en faisons partie…

Bien que la promenade soit agréable et facile à suivre grâce à son bel aménagement, elle ne nous plaît pas plus que ça.

Certes, les points de vue sont jolis en chemin mais la surpopulation du site gâche absolument tout. Nous sommes tous, pendant une demie heure, à la queue leu leu et au coude à coude sur le sentier ainsi que dans les marches pour atteindre le sommet du cratère.

Nous ne sommes définitivement plus capable de supporter autant de monde.

La chaleur écrasante n'aidant pas non plus à nous sentir à notre aise.

 

Toutefois, de là-haut, si l'on réussi à faire abstraction de toute cette foule qui nous entoure, nous avons une belle vue sur Honolulu, ses grands bâtiments et les alentours.

 

En fin d'après-midi, nous nous promenons dans le quartier de Chinatown et y mangeons un loco-moco, un plat local à base de riz accompagné d'un œuf sur le plat et d'un steak (de bœuf pour Guigui et végétarien aux haricots pour moi), le tout recouvert d'une sauce.

C'est bon et surtout nourrissant. Parfait pour remplir nos estomacs affamés.

Et pour accompagner ce plat, Guigui s'offre une bière locale smiley.


 

Jour 776 : samedi 15/09/2018

 

Aujourd'hui, nous quittons la folie de Honolulu pour continuer notre découverte de l'île loin de la foule et des gratte-ciels.

Au début, nous pensions camper dans les campings d'État (seulement 18US$ la nuit) et nous déplacer partout dans l'île en autobus, mais notre hôte Kenny ne nous recommande pas de dormir dans les campings de O'ahu. D'après lui, ce serait un peu trop craignos.

Du coup, s'il ne nous est pas possible de laisser nos affaires au camping sans risque de nous les faire voler, cela semble compliqué de partir en vadrouille avec nos gros sacs en permanence sur le dos, surtout par 35°C.   

Nous choisissons donc de louer une voiture pour les trois prochains jours (ainsi nous aurons plus de liberté dans  nos déplacements) et une chambre via Airbnb sur la côte Est de l'île. Une location qui était supposée offrir une cuisine à partager ainsi que du linge de toilette.

A notre arrivée (à 22h parce que le jeune propriétaire nous avait annoncé que la chambre ne serait pas prête avant), les draps sont effectivement dans le lave-linge. Le propriétaire s'en va s'entraîner à la salle de sport et je dois me charger moi-même de les mettre dans le sèche-linge.

Il revient, je l'informe que les draps sont en train de sécher. Il me remercie et s'enferme dans sa chambre.

C'est Guigui qui se charge de l'informer que les draps doivent être secs autrement le jeune homme n'allait pas se bouger les fesses pour préparer notre chambre. A plus de 50$ la nuit, il ne croyait quand même pas qu'on allait faire nous-même le lit !

Dans cette location, nous serons également obligés de réclamer des serviettes de toilette ainsi que des ustensiles de cuisine car la maison est vide, et alors qu'il était indiqué sur l'annonce une cuisine équipée à partager, nous n'y trouvons pas une assiette, ni même un couvert. Pas un bol, pas une seule casserole. Faut dire que le mec semble ne se nourrir que de milkshakes protéinés, le cliché même de l'Américain taillé en V qui fait de la musculation.

En fin de séjour, ayant compris notre mécontentement quant à l'absence des prestations annoncées, ce jeune propriétaire nous laissera un billet de 20$ en guise d'excuse (et peut-être de crainte que nous lui pourrissions son profil sur Airbnb…).

 

Nous n'avons pas fait grand chose de la journée si ce n'est tout organiser pour les prochains jours : la location de voiture, de la chambre et des billets d'avion pour l'île de Kaua'i.

Pas la peine de nous presser, nous avons six semaines pour profiter de l'archipel smiley.


 

Jour 777 : dimanche 16/09/2018

 

Aujourd'hui, nous partons voir le village de Waimanalo, situé à une vingtaine de kilomètres de notre location, sur la pointe sud-est de l'île.

Waimanalo est un petit village de 6000 habitants dont la plupart sont des natifs hawaïens.

Nous traversons ce village qui semble n'avoir rien d'extraordinaire mais qui offre toutefois de belles plages pour se reposer.

C'est donc tout naturellement que nous allons nous détendre les orteils à Waimanalo Beach.

Le soleil chauffe fort alors nous nous badigeonnons aussitôt de notre écran solaire et éviter ainsi de ressembler à des écrevisses.

Quel plaisir de lézarder sur la plage et de nous baigner dans une eau chaude. Ça nous change du Yukon ! smiley

 

Une heure et demi de plage et de baignade nous suffisent amplement. Nous poursuivons notre journée avec une petite randonnée très facile menant au point de vue sur le phare Makapuu.

La balade fait environ 3 km aller-retour et offre de beaux points de vue sur la côte, notamment sur Manana Island (l'île des lapins parce qu'elle en aurait la forme) et Kaohikaipu Island (une réserve d'oiseaux) et bien sûr le phare que l'on aperçoit au loin et qui a été mis en service pendant près d'un siècle.

Il marque le point le plus à l'est de l'île de O'ahu.

Aujourd'hui, nous ne pouvons malheureusement plus y accéder.

 

En contrebas du chemin, nous apercevons également de mignonnettes piscines naturelles formées par l'érosion et les vagues qui les inondent en s'échouant sur les rochers.

 

La balade est franchement facile et très agréable, mais qu'est-ce qu'il fait chaud !!! Les randonnées plus ardues risquent fort d'être limitées durant notre séjour à Hawaï car il fait bien trop chaud pour marcher !

 

La balade terminée, nous allons voir de plus près à quoi ressemble le Koko Head Crater, un autre cône volcanique, moins fréquenté par les touristes que le Diamond Head à Honolulu, pour notre plus grand bonheur.

 

En une demie heure, le sentier, un ancien chemin de fer dont les planches servent aujourd'hui de marches, nous conduit jusqu'à son sommet à 346 mètres de hauteur.

Plus de mille marches à gravir. J'ai arrêté de les compter après trois cents… smiley

 

Malgré les nombreuses marches à monter, la randonnée n'est pas très difficile. En réalité, c'est la chaleur qui est le plus dur à gérer. Nous suons tellement que nous sommes en eau une fois arrivés au cratère.

Autre élément à prendre en compte pour celles et ceux qui auraient le vertige, est le passage un peu raide sur quelques mètres, des marches pas mal espacées les unes des autres et à travers lesquelles nous pouvons voir le vide sous nos pieds.

Une jambe peut facilement passer au travers, voire même un corps au complet s'il n'est pas très épais…

Pour moi qui est parfois quelques frayeurs relatives au vide, j'adopte la technique du quatre pattes pour monter ces marches et la position accroupie pour les redescendre. Ainsi, j'ai moins de problème avec mon centre de gravité wink.

 

Tous ces efforts sont payants en tout cas car du haut du cratère, la vue est superbe. C'est fascinant de voir comme les Hommes ont réussi à utiliser l'espace dans la vallée ainsi que sur les collines pour construire leurs habitations.

Et toute cette végétation verdoyante ! Ça nous change des paysages canadiens.

 

C'est une belle journée que nous venons de passer, loin de la foule et de l'agitation de Honolulu. Et pourtant, nous ne sommes qu'à quarante-cinq minutes de route de la capitale. Cela suffit à changer de décor et d'ambiance smiley.


 

Jour 778 : lundi 17/09/2018

 

Ce matin, nous souhaitions aller très tôt (vers 6h30) à Hanauma Bay, une réserve naturelle située sur la pointe sud-est de l'île de O'ahu et qui serait LA place où faire du snorkeling.

Afin de préserver ce lieu, son accès est devenu payant dans le but de limiter le nombre de touristes. En effet, devenus trop nombreux ces dernières années, ils commençaient à polluer le site. Mais une entrée payante n'arrête pas si facilement les gens et le site serait plein à craquer dès 11h !

C'est pourquoi nous envisagions d'y aller très tôt afin d'éviter la foule, mais bon, tout le monde sait que c'est un supplice pour nous, pauvres marmottes que nous sommes, de nous lever avant 8h smiley.

Alors plutôt que de payer une entrée au site et de ne pas apprécier les lieux à cause de la foule (nous savons déjà que ce va nous saouler), nous préférons changer de programme et de prendre la route jusqu'à la côte nord en passant par le centre de l'île.

Cela ne nous prend qu'une petite heure pour arriver sur la côte nord et nous poursuivons ensuite notre trajet sur la Kamehameha Highway. Oui oui, comme le cri de guerre de Sangoku smiley.

Kamehameha, c'est aussi mais surtout le nom du roi qui a longtemps régné sur l'archipel au 18ème siècle.

 

Nous faisons un premier arrêt pour visiter le petit site historique de Pu'u o Mahuka Heiau. On y trouve les ruines d'un temple datant du 17ème siècle. Le site, situé sur une colline surplombe une belle petite plage.

 

Un deuxième arrêt non loin, à la plage Three Tables, appelée ainsi en raison des trois plateaux rocheux qui émergent à la surface de l'eau.

C'est ici que nous passons deux heures de notre matinée, moi à lire sur la plage et observer autour de moi (j'adore ça observer les gens smiley), Guigui à explorer les fonds marins avec son masque et son tuba.

 

Ma dernière pratique de snorkeling remonte à quatre ans lorsque nous étions en Asie alors disons que je ne me sens pas hyper à mon aise, l'eau n'ayant jamais été mon élément favori. Disons que je n'aime pas trop mettre la tête sous l'eau (problèmes de tympans), encore moins quand l'eau vient me chatouiller les yeux et les narines (problème d'un masque de mauvaise qualité que nous avons acheté à la dernière minute…).

Les vagues, les oursins planqués dans les rochers qui nous entourent ne m'aident pas non plus à apprécier la vie sous-marine.

Guigui, comme à son habitude, est un véritable poisson dans l'eau et se régale d'observer des poissons de toute sorte. Malheureusement, pas de tortue ni de requin en vue.

 

Passer deux heures dans l'eau, ça creuse alors nous mangeons un plat très local, servi par un des nombreux food-truck et recommandé pour les petits budgets : des crevettes à l'ail servies avec du riz et de la salade en abondance. Pour seulement 12$, nous sommes plus que rassasiés.

 

La vie coule tranquillou ici alors nous adoptons très vite le rythme hawaïen. Nous prenons le temps de vivre smiley.

 

Pour retourner à notre location, nous reprenons la Kamehameha Highway qui longe toute la côte est, appelée également “Côte au vent”, entre mer et montagnes.

 

Dernière soirée sur l'île de O'ahu.

Demain, nous nous envolerons pour l'île de Kaua'i.

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