Chine : 5 jours dans le sud, Guilin et ses environs
25 déc. 201311 septembre
Après avoir passé 28h dans le train, nous voilà enfin arrivés à Guilin à minuit et demi.
A la sortie de la gare, c'est une vague de chaleur moite, écrasante et étouffante que l'on se prend en pleine face.
Une chose est sûre, nous sommes bien dans le sud de la Chine, le climat semble y être bien plus tropical que dans le nord.
C'est donc à minuit et demi que nous partons à la recherche de notre guesthouse, que l'on trouve assez rapidement au bout de 20 minutes de marche.
L'auberge de jeunesse est super ! Pour 140 yuan (17,50€), nous avons une jolie chambre double avec salle d'eau plutôt moderne et propre. Le personnel qui nous accueille à 1h du matin est vraiment très sympa.
Epuisés, nous nous couchons vers 2h du matin et roupillons jusqu'à 10h.
On visite la ville de Guilin et notamment son bord de lac, dans une ambiance vraiment charmante et paisible.
On apprécie beaucoup la balade jusqu'à ce qu'un groupe de chinois très excité de voir des occidentaux ne vienne nous prendre en photo à peu près toutes les quatre secondes.
Je dois reconnaître que c'est un peu de ma faute... J'ai eu le malheur de leur montrer comment on faisait une chouette photo de saut. Faut dire aussi que les sauts qu'ils faisaient étaient bien nazes, leurs photos étaient toutes ratées.
Bref, ils ont du prendre mon acte de sympathie comme l'occasion unique de nous photographier. Du coup ils ne s'arrêtent plus ! Ils nous prennent tout le temps en photo sans nous demander ni même nous montrer leurs clichés.
C'est marrant cinq minutes mais au bout d'un moment ça devient lourd.
On arrive à les semer...ouf ! On se pose tranquilou pour manger une glace quand soudain l'un des mecs nous voit.
Merde, on est foutu ! Le type nous prend en photo en train de lécher notre glace. On hallucine !
Trop c'est trop, on monte d'un ton et on dit au mec d'arrêter et de nous laisser tranquille.
A la fois surpris et déçu, il écoute son ami qui lui dit aussi d'arrêter et s'en va.
Ça fait peut-être partie de la culture mais nous, on trouve ça assez lourd de se faire photographier tout le temps, d'autant que les gens qui le font ne nous demandent jamais qui on est, d'où on vient, pourquoi on est en Chine et pour combien de temps... Ils ne nous montrent même pas les photos !
On se sent vraiment comme des bêtes de foire et c'est assez agaçant.
Bref on continue notre balade, tranquillement, sous une chaleur étouffante.
D'ailleurs il fait tellement chaud qu'on ne mange rien d'autre de la journée à part cette glace.
De retour à la guesthouse, on s'occupe du séjour au Tibet que nous propose une agence, la moins chère que l'on ait trouvée. On envoie les copies de nos passeports et visa chinois par mail.
Le séjour se profile, ça fait une chose en moins à organiser :-)
On fait ensuite la connaissance de Perrine et Jérôme, un couple français parti pour 5 mois de voyage en Asie.
On échange nos expériences de vie et ils nous conseillent quelques endroits agréables où se balader dans la région et notamment à Yangshuo.
On décide de ne pas perdre notre temps dans cette grande ville qu'est Guilin et on prend le soir-même un bus pour Yangshuo. Une heure et demi de trajet, c'est tranquille.
21h, on part à la recherche de notre guesthouse, fraîchement réservée sur booking.com : The Bamboo House.
Petit problème, dans cette ville il y a trois hôtels qui portent ce même nom !
On s'arrête dans l'un d'entre eux...ce n'est pas le bon...mais l'hôtesse nous accompagne à pied jusqu'à notre hébergement réservé.
Pour y aller, nous sommes obligés de traverser la West Street, la rue principale bondée de monde. Il fait très chaud, on dégouline !
Une fois à bon port, la responsable de la guesthouse nous informe qu'elle n'a pas pris en compte notre réservation et que c'est complet. Elle peut lire sur nos visages que nous sommes un peu fâchés et dégoûtés de devoir chercher un hébergement à presque 22h, avec les gros sacs, sous la chaleur et au milieu de tout ce monde.
Du coup, elle recherche notre réservation sur le téléphone de Guigui. Je ne vois à quoi ça sert si son hôtel est complet, à part nous faire perdre du temps.
Alors comme d'habitude, puisque Guigui est trop calme et n'ose pas dire à la nana qu'elle nous fait perdre notre temps, je m'en charge et passe encore une fois pour une mal aimable :
"Ecoutez, ça sert à rien de regarder des heures la réservation sur le téléphone, il est tard et on perd du temps. Vous avez une chambre ou pas ? Si vous n'en avez pas, tant pis, on va ailleurs."
Et comme par hasard, ou devrais-je plutôt dire comme par magie, elle a une chambre avec lits jumeaux de disponible, pour 100 yuan donc moins chère que celle qu'on avait réservée.
Je trouve ça quand même incroyable que partout dans le monde, on soit obligé de lever la voix pour obtenir ce que l'on veut.
La chambre est très petite et bien glauque mais c'est propre donc pour une nuit ça ira. On changera d'établissement demain.
Une fois installés, on demande à l'hôtesse des informations sur les bus qui peuvent nous amener à Gaotian. On aimerait bien voir le marché là-bas. D'après le Routard, ce serait un marché typique et peu touristique.
Une fois de plus, c'est compliqué d'obtenir ces infos car l'hôtesse ne veut pas qu'on aille à Gaotian. Elle dit qu'il n'y a rien à faire là-bas, pas même des boutiques cadeaux pour acheter des souvenirs.
Mais qu'est-ce qu'on en a à faire de ses boutiques cadeaux, on veut voir un marché local !
Elle essaie de nous vendre ses tours organisés avec guide. On finit par obtenir les infos qu'on est venu chercher et on s'en va.
On prospecte d'autres guesthouses pour les deux nuits restantes à Yangshuo. On en trouve une avec un personnel beaucoup plus sympatique, même si là aussi l'hôtesse essaie de nous refourguer un guide car soit-disant il est très facile de se perdre dans les environs. N'importe quoi ! Elle ne connaît pas mon pti coeur, c'est un GPS vivant !
On s'en va manger. Au secours les restos ici ! Tout est super cher ! et il n'y a quasiment que des restaurants occidentaux.
On trouve un resto à prix correct, on mange et dodo
12 septembre
Aujourd’hui, nous partons faire un tour sur le marché de Gaotian, un village situé à quelques kilomètres de Yangshuo.
Pour nous y rendre, nous prenons un bus qui nous y conduit en à peine 30 minutes.
Le Routard dit qu’il s’agit d’un marché local tout ce qu’il y a de plus typique et surtout très peu fréquenté par les touristes.
Et bin nous ne sommes pas déçus ! Pas un touriste chinois ou occidental en vue, personne pour nous prendre en photo. Les gens semblent en avoir rien à faire de nous et c’est tant mieux
Nous nous promenons donc dans les allées à la découverte des différents étals.
Une mamie remarque notre présence et essaie de communiquer avec nous. Malheureusement nous ne comprenons rien…
Peut-être nous a-t-elle dit qu’elle avait 80 ans ??? En tout cas, c’est ce que nous pensons avoir compris…
Elle est vraiment trop mignonne cette mamie, très souriante et toute ridée. Nous l’a recroisons un peu plus tard et elle nous fait les mêmes gestes que tout à l’heure pour nous parler. Nous sommes certains qu’elle nous dit son âge. On restera sur cette idée.
Ici toutes les mamies se ressemblent : elles ont la coupe au carré, les cheveux couleur poivre et sel et portent toutes une chemisette mauve.
A l’un des stands, un vendeur de poissons vivants nous interpelle et nous montre sa marchandise, mais pas pour nous la vendre. Il veut juste qu’on prenne son stand en photo. Un marchand qui ne veut rien nous vendre ! Incroyable !
La visite du marché terminée, nous faisons le retour à pieds et on s’arrête sur le bord de la route pour acheter un morceau de pastèque à une charmante vendeuse.
Il fait tellement chaud que nous décidons de faire les cinq derniers kilomètres en tuk tuk.
Le chauffeur nous annonce 3 yuan. Il fait 3 avec ses doigts et compte one, two, three. Donc ça fait bien 3 yuan. C’est parti !
Il nous dépose à l’entrée de Yangshuo à 1 km de la guesthouse. L’heure est venue de payer.
Guigui lui présente un billet de 10 yuan en pensant récupérer de la monnaie……sauf que le chauffeur réclame à Guigui deux autres billets de 10 yuan ! En fait il prend 30 yuan la course de moins de 5 km, soit presque 4 euro.
Je lui explique donc par tous les moyens qu’il nous a certifié qu’il prenait 3 yuan. Je lui montre avec mes doigts, je compte en anglais (d’ailleurs il me le confirme en recomptant après moi : one two three) et j’écris 3 sur son rétro. Il me dit “oui oui” mais demande toujours 30 yuan.
On lui dit non et comme d’habitude nous n’avons pas de monnaie alors on lui laisse les 10 yuan, ce qui correspond au tarif qu’on aurait payé si on avait pris le bus depuis Gaotian. Il insiste et demande 30 yuan. Guigui range son portefeuille et on s’en va.
Le chauffeur ne semble pas très content mais tant pis, il n’avait qu’à être clair dès le début. C’est vraiment pénible cette façon de faire !
On comprend ensuite que les chinois comptent d’une manière différente de nous : quand il montre un doigt, ça veut dire 1 mais ça veut dire 10 aussi, deux doigt ça peut vouloir dire 2 ou bien 20, etc…
Mais quand on leur écrit le chiffre, ils n’ont plus de raison de faire ceux qui ne comprenent pas… On n’aime pas du tout cette façon de faire !
Bref on rentre à la guesthouse et on cherche sur internet des infos concernant la randonnée que l’on aimerait faire après-demain.
On aimerait prendre un radeau de Xingping à Yangdi (les villages à côté de Yangshuo) et retourner à Xingping par un sentier de randonnée..mais il paraît que la balade est payante, 128 yuan par personne ! Trop cher !
Nous obtenons confirmation via des blogs de voyageur. C’est quand même fou que tout soit payant dans ce pays !
Tant pis, on trouvera autre chose à faire…
L'heure est venue maintenant de nous détendre autour d'une bonne table. Au menu, un canard croustillant pour Guigui et des nouilles sautées aux crevettes pour moi.
Regarde Pam, j'arrive enfin à manger avec des baguettes ! :)
13 septembre
Levés à 7h ce matin ! C’est parti pour une balade de 30 km sur du plat. Le but est d’aller au village de Luojiang situé à 15 km de Yangshuo.
Ce serait, selon le Routard, le village le plus authentique comme on n’en voit plus beaucoup en Chine. Toits qui rebiquent etc…
Début de la balade au bord de la route, c’est pas super. Puis on s’en éloigne mais les villages que nous traversons ne sont pas très jolis.
En revanche, c’est très agréable de se promener entourés de champs.
Nous arrivons enfin à Luojiang. Plutôt déçus.
Soit disant un village de 1200 habitants, on n’en a vu qu’une petite dizaine dont la nana qui gère le bar.
Aucun toit qui rebique à part celui du temple, mais par contre beaucoup de travaux. Nous sommes très déçus d’avoir marché autant (et nous avons encore le retour à faire!), surtout sous cette chaleur.
Le Routard parle aussi des trois étangs aux trois couleurs, censés être incroyablement beaux. Bah là aussi c’est assez décevant.
Les lacs sont cachés par des feuillages, on a beaucoup de mal à les trouver. Et les couleurs ne sont pas exceptionnelles.
Bref, toute cette marche pour pas grand chose ! Nous faisons le chemin retour sous la cagne, ponctuée de quelques pauses chez les marchands de boissons fraîches.
Dans les villages que nous traversons, tous les habitants sont à la buvette en train de jouer aux cartes...il fait trop chaud pour travailler !
Une dame nous interpelle et nous demande de venir avec eux nous mettre à l’ombre et nous fait comprendre qu’il fait trop chaud pour marcher.
Elle nous propose aussi un retour en tuk tuk, payant bien sûr. Nous refusons poliment.
Elle nous propose ensuite une boisson fraîche alors pour ça, pas de problème.
On s’installe avec toutes ces dames de la buvette et on les regarde jouer aux cartes. On se contentera de regarder car elles ne nous parlent pas et n’essaient pas de nous expliquer le jeu. Ce n’est pourtant pas faute de demander.
Une nouvelle déception : nous pensions davantage communiquer et échanger avec les habitants mais si nous ne dépensons pas d’argent, ils n'ont pas l'air intéressés. Nous ferons une deuxième pause identique.
On rentre à Yangshuo épuisés, tout transpirant et avec des ampoules plein les pieds pour Guigui.
Sur le chemin de la guesthouse, je craque pour un objet qui m’aiderait beaucoup à mieux supporter la chaleur : un éventail.
Comme pour chaque achat, il faut négocier le prix et la méthode “je me casse si tu baisses pas ton prix” fonctionne plutôt bien. J’ai obtenu mon éventail à 10 yuan au lieu de 15
De retour à notre chambre, nous décidons de notre programme pour le lendemain : nous ne ferons pas la randonnée qui mène à Xingping car bien trop chère, mais nous irons quand même visiter ce petit village en passant par la rivière.
14 septembre
Aujourd’hui nous souhaitons nous rendre dans le petit village de Xingping, en traversant la rivière en radeau. Evidemment, il nous est impossible de réaliser cette traversée par nos propres moyens, nous devons passer par les rabbateurs de bamboo boat.
Nous commençons donc la journée par 1h de bus pour nous rendre à Yangdi, avec nos gros sacs. Puis nous partons à la recherche d’un radeau.
Petite déception : nous pensions naviguer sur un radeau de bamboo avec pagaie mais cette portion de rivière est trop profonde pour les radeaux. nous naviguerons donc en bamboo boat, motorisé.
Là commence notre grande aventure pour obtenir un bateau pas trop cher.
A peine sortis du bus, une rabbateuse nous propose un bateau pour 500 yuan, soit un peu plus de 60€. Nous refusons car d'une part nous aimerions prospecter et ne pas accepter la première offre, et d'autre part parce que nous avons dans nos souvenirs que Perrine et Jérôme, le couple français rencontré à Guilin, avait payé 160 yuan la traversée en bateau.
Nous parcourons donc le port à la recherche d'un bateau pas cher...et c'est là que ça devient comique.
Une deuxième rabbateuse vient nous voir et nous propose aussi un bateau pour 500 yuan...on refuse...elle descend son taif à 450 yuan...je lui ris au nez...on refuse...400 ?...toujours non. J'ai prévenu Guigui, ce coup-ci c'est moi qui gère la négociation et on ne lâche rien !
Elle me demande mon tarif...je lui annonce 160 yuan ou rien...là c'est elle qui me rit au nez. Elle refuse et s'en va.
La première rabbateuse revient, elle a l'air de surveiller ce qu'on fait. Elle nous suit partout. Nous allons voir directement les conducteurs de bateau qui, après avoir échangé un regard avec cette commerciale, nous annonce une traversée pour 400 yuan...bizarre.
On comprend ensuite qu'il y a une règle à respecter dans ce commerce de bamboo boat : c'est le premier qui a pris contact avec le client qui conclut l'affaire, personne d'autre ! Pas de libre concurrence ici. Voilà pourquoi la vendeuse qui nous a chopé à la sortie du bus nous surveille...
Ça fait déjà une demie heure que nous sommes au port et toujours pas de bateau à prix correct.
La nana nous propose un autre tarif...300 yuan...c'est mieux mais je suis sûre qu'on peut l'avoir pour moins chère donc on refuse. Nous ne cèderons pas !
On rencontre ensuite deux jeunes chinois de 25 ans qui aimeraient bien partager les frais du bateau avec nous pour que ça leur fasse moins cher.
Ok, pas de problème mais pas plus de 200 yuan pour 2 personnes, donc un bateau à 400 yuan maximum.
Les jeunes négocient en chinois avec la fille mais elle ne lâche rien, elle est dure en affaire...100 yuan par personne...elle refuse.
Puis les jeunes chinois ont comme info qu'une agence en dehors de la ville peut nous vendre des billets à 100 yuan par personne mais pour les obtenir il faut prendre un bus qui nous sort de la ville, puis le mec de l'agence vient nous chercher, nous vend ses billets en secret et nous ramène au bateau.
La nana voit bien que nous sommes en train de préparer un coup. Ça fait 1h que l'on négocie avec elle et elle ne veut pas baisser son prix. Son excuse : ce serait soit disant à cause du gouvernement qui contrôle le nombre de billets vendus...
Comment explique-t-elle alors qu'elle soit passé de 500 yuan le bateau pour deux à 300 yuan toujours pour deux ?
Quand je tente de convaincre les jeunes chinois que ses histoires de gouvernement sont complètement fausses, que c'est une menteuse et qu'elle peut encore baisser son prix, ils me prennent pour une folle et sont morts de rire.
Finalement, après une heure et demie de négociation, la nana nous propose un bateau pour 110 yuan par personne. C'est pas mal, d'autant que ça nous coûterait le même prix si on devait prendre le bus pour sortir de la ville et récupérer des billets auprès de l'agence.
J'insiste une dernière fois auprès du jeune chinois pour qu'il lui demande 100 yuan par personne...il rigole à l'avance...lui demande...la nana se met à râler alors on arrête là. Ce sera 110 yuan par personne.
Elle semble dégoûtée de nous lâcher les billets à ce prix-là mais je sais qu'elle se prend quand même une marge.
Elle repart avec 440 yuan alors qu'elle nous avait proposé le bateau à 300 yuan rien que pour Guigui et moi.
Je la remercie en lui serrant la main...la poignée de main de femmes d'affaires l'a fait bien rire...elle me regarde d'un œil qui dit "bien joué ma grande".
Tout le monde est content. Nous voilà enfin partis pour 2h de balade sur la rivière en bamboo boat :-)
La brume de chaleur est très présente mais la balade reste agréable.
Évidemment en chemin, le bateau nous dépose à des endroits propices aux achats. La balade est sympa mais reste toutefois très touristique, c'est dommage.
Arrivés à Xingping, nous quittons nos compagnons de voyage chinois, très sympathiques et on va à la guesthouse réservée sur booking.com, en espérant que cette fois-ci elle ait bien été prise en compte...oui, elle l'est !
C'est d'ailleurs l'une de nos plus belles chambres pour le moment en Chine, avec toilettes séparées de la douche par une porte et salle de bain vitrée
Dommage que ce ne soit que pour une nuit...
15 septembre
Finalement, nous décidons de rester une nuit de plus à Xingping pour mieux profiter de l'endroit car le village, certes très petit, est agréable.
Ce changement de programme n'est pas sans conséquence car nous avions prévu de rester une nuit à Xingping pour ensuite retourner à Guilin et partir directement pour Hong Kong, en train.
Mais une fois n'est pas coutume, nous décidons de ne plus aller à Hong Kong mais de profiter davantage des régions du Yunnan et du Sichuan, où vivent certains peuples tibétains.
Les billets de trains que nous avions réservés au départ de Guilin pour Hong Kong sont donc perdus car non remboursable... Tant pis !
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