Thaïlande avec les parents : 4 jours à Ko Lanta
04 mars 201413 janvier
En route pour Ko Lanta !
Pour nous y rendre, nous prenons un minibus avec chauffeur pas très organisé. En effet, le mec a accepté de prendre plein de passagers mais n'a pas pensé que nous avions tous des bagages...
Pas de coffre ni galeries sur le toit, nous entassons les bagages de chacun et autres poussettes dans le van et faisons le trajet de deux heures et demie avec nos sacs à moitié sur nos genoux.
A Ko Lanta, nous prenons un hébergement plus cher que d'habitude pour la simple et bonne raison que nous avons fait une réservation de dernière minute et que parmi les hébergements assez bien notés, il ne restait plus grand chose de libre dans nos tarifs.
Nous logeons donc dans un bungalow à 40€ la nuit, propre, confortable, avec eau chaude, bien plus spacieux et lumineux que celui que nous avions à Ko Tao, et hamac sur la terrasse, dans un très beau jardin à deux pas de la plage.
Nous commençons les vacances à Ko Lanta par un déjeuner les pieds dans le sable puis par une baignade et du repos sur la plage.
Trop dures les vacances ! :-P
En soirée, nous contemplons ce superbe coucher de soleil,
puis allons manger dans un boui-boui.
Il faut savoir que 99℅ de la population de Ko Lanta est musulmane. Donc on rigole bien quand Gérard passe sa commande :
"Gérard : une bière s'il vous plaît
La serveuse : pas de bière...muslim, lui répond-elle en montrant son voile autour de la tête
Gérard : ah ok, bon bah un schwepps alors, et un pad thaï au porc
La serveuse en souriant : pas de porc...muslim. Et elle montre à nouveau son voile.
Gérard : ah ! Bon bah pad thaï au poulet alors !"
Trop drôle beau-papa !
Un bon repas dans un resto local et une première journée sur l'île plutôt reposante :-)
14 janvier
Après un bon petit déjeuner les pieds dans le sable, nous décidons de louer un scooter pour la journée et partir à la découverte de l'île.
Nous commençons par la côte est avec une balade dans la vieille ville de Ko Lanta, que nous trouvons bien calme pour une haute saison.
Pas grand chose à voir dans cette allée conçue pour les touristes si ce n'est des boutiques de vêtements, bijoux fantaisie et autres souvenirs.
Cela ne nous empêche pas de profiter du paysage d'une mer plus sauvage, autour d'un jus de fruit bien frais.
En revanche, de l'autre côté de la vieille ville, le quartier semble bien plus pauvre avec ses maisons en bois défraîchies sur pilotis...
Puis nous allons faire un tour dans le quartier des gitans de la mer situé au sud-est de l'île. Peuple que nous n'avons pas vraiment vus car en réalité le quartier se résume à une rue totalement déserte.
La balade en scooter c'est bien mais ça fait mal aux fesses, surtout pour les passagères, alors on se fait une pause boisson dans un café-restaurant avec point de vue.
Pour rentrer au bungalow, nous croisons sur notre route des singes ainsi qu'un gros éléphant en balade avec son maître.
C'est une aubaine pour Silvie qui rêve de voir cet animal. Nous en profitons pour prendre quelques photos avant de repartir.
De retour au bungalow, nous nous reposons un peu dans le hamac. Chacun vaque à ses occupations, lecture, écriture, tri de photo, avant d'admirer à nouveau un beau coucher de soleil.
15 janvier
Aujourd'hui, nous décidons de conserver le scooter et d'aller explorer la partie sud-ouest de l'île.
En chemin, nous passons devant un éléphanteau âgé de deux ans. Évidemment nous nous arrêtons pour le voir et prendre quelques photos.
On ne se lasse pas de voir ces animaux si beaux et si impressionnants...
Au bout de quelques minutes, nous nous rendons compte que ce jeune éléphant n'est pas ici par hasard. En effet, il est utilisé pour attirer le client vers des balades à dos d'éléphants.
Comme nous l'avions expliqué dans l'article Notre arrivée à Chiang Mai, Guigui et moi avons déjà expérimenté les balades à dos d'éléphant et n'avons pas spécialement apprécié le concept qui fatigue inutilement ces bêtes.
En revanche, Silvie et Gerard eux, rêvent de monter sur un éléphant alors bien que nous n'adhérons pas au concept des balades à la chaîne, nous laissons les parents vivre cette expérience et se faire leur propre opinion.
Après tout, ce sont leurs vacances et chacun doit vivre ses aventures.
Pendant leur balade, nous allons faire un tour en scooter avant de les retrouver pour une balade en forêt menant à une grotte et une cascade.
Une telle marche, ça creuse ! Nous prenons donc notre pause déjeuner dans un autre restaurant avec point de vue.
Il n'y a pas que le resto qui est élevé, les prix aussi !
Silvie et moi goûtons à un curry au dosage également surélevé... Nous avions pourtant demandé "pas épicé"...
C'est la bouche en feu que nous terminons la journée sur une plage quasiment désertique. Snorkeling pour certains, nage et barbotage pour d'autres, sans oublier les crabes que l'on fait tourner en bourrique.
Une fois n'est pas coutume, un peu de repos au bungalow avant d'aller dîner...
On n'est pas bien là ? :-)
16 janvier
Dernier jour sur l'île de Ko Lanta, nous utilisons de nouveau le scooter pour nous rendre cette fois-ci à la pointe sud de l'île.
Là nous arrivons au parc maritime évidemment payant, que nous ne visitons pas car on se dit qu'il y a sûrement la possibilité de voir les mêmes fonds marins gratuitement sur une plage non loin de là.
Du coup nous rebroussons chemin et choisissons une plage au hasard.
Là nous arrivons sur la plage d'un resort au sable vraiment doux et une mer plus propice à la baignade car moins de cailloux que celle d'hier.
Nous restons à cette plage un long moment, Guigui toujours dans l'eau, Gérard à la lecture, Silvie sur sa balançoire ou en train de se concocter un pot pourri et moi à l'écriture de nos aventures thaïlandaises.
Après une journée si fatigante, nous rentrons à notre bungalow vers 16h, grignotons sur la plage et nous reposons jusqu'à notre prochaine et dernière activité sur cette île : le massage thaïlandais.
Une heure de massage aux huiles sur la plage, c'est vraiment le pied !
Notre étape à Ko Lanta se termine. Maintenant en route pour Ko Phi Phi ! :-)
Voici le résumé en vidéo de ces quelques jours :
Commenter cet article