Thaïlande : un retour pour 10 jours

03 mai

 

Il est environ 14h30 et nous venons de passer la frontière thaïlandaise avec nos visas en poche :-)

L'idée maintenant, c'est de continuer le stop jusqu'à Chanthaburi puis Trat, deux villes situées sur le côte est du golfe de Thaïlande, et selon l'heure, nous verrons si nous continuons ou non jusqu'à l'île de Ko Chang.

 

Une première voiture de filles nous fait sortir de l'espace frontalier et nous dépose à l'embranchement avec la grosse route.

Nous n'attendons pas longtemps avant qu'une deuxième voiture, un 4x4, ne s'arrête et accepte de nous conduire jusqu'à Chanthaburi.

Dans le véhicule, un passager assis à côté du chauffeur, deux jeunes hommes assis à l'arrière et une jeune femme assise à côté de nous.

Nous profitons de l'anglais correcte de cette jeune femme pour lui demander à nouveau si le voyage se fait gratuitement.

Elle vérifie auprès du chauffeur qui, lui, semble réclamer de l'argent. Mince, ils n'ont rien compris !

Du coup, on demande à descendre mais la nana fait mine de ne pas nous entendre et le chauffeur continue sa route.

La situation commence à nous souler et on en a marre que cette femme ne réponde pas à notre simple question : "payant ou gratuit ?"

Je prends donc mon ton habituel de la fille qui n'est pas loin de se fâcher :-P

 

Moi : "Alors, c'est payant ou gratuit ?

La nana demande une nouvelle fois au chauffeur et ne me donne toujours pas de réponse

Moi : hey mais réponds-moi ! Faut payer ou pas ? C'est pas compliqué, tu me dis oui ou non mais tu me réponds !"

La nana demande encore au chauffeur !

Moi : ok, stop ! Déposez-nous ici, on descend.

La nana : abon, mais pourquoi ?

Moi : pourquoi ? Parce que ça fait 10 fois qu'on vous demande si le voyage est gratuit et que vous ne nous répondez pas. On ne veut pas d'ennuis alors on préfère descendre. Stop la voiture !

La nana : ok ok, c'est gratuit.

Moi : c'est sûr ? De toute façon on n'a pas d'argent...

La nana : oui c'est bon, c'est gratuit pour vous."

 

Bien que l'ambiance soit un peu étrange, nous restons dans la voiture. Les autres passagers se font déposer un à un et le trajet se fait sans un mot.

Nous sommes finalement déposés au centre de Chanthaburi, près de leur agence de taxi. Aucun sou ne nous ai demandé.

On se casse !

 

Il est déjà 17h quand nous arrivons à Chanthaburi, un peu tard pour continuer la route.

Préférant éviter l'autostop de nuit, nous décidons de dormir dans cette ville.

On se pose dans un café, on étudie les quartiers où sont situés les hôtels (visiblement il n'y en a pas beaucoup), et on revoit nos plans.

Rien de mieux qu'une bonne part de gâteau au chocolat pour nous aider à réfléchir :-P

 

 

 

L'idée de départ était de voyager d'île en île sur la côte Andaman (Ko Phayam, Ko Similan, Khao Lak, Ko Lipe, etc...) pour arriver jusqu'en Malaisie.

Seulement voilà, c'est la saison des pluies sur la côte ouest de la Thaïlande alors nous avons changé notre itinéraire...

Nous avions prévu ensuite de nous rendre à Ko Kut, une petite île située entre la Thaïlande et le Cambodge. Là encore, la saison y est mauvaise au point qu'aucun bateau ne circule entre la côte et l'île...

 

Nous décidons donc de séjourner sur l'île de Ko Chang, la plus grosse île du pays.

Et c'est là que nous avons bien fait de nous arrêter manger du gâteau au chocolat dans ce café, car après plusieurs recherches sur internet, il s'avère que le temps est également pourri sur l'île de Ko Chang. Beaucoup de pluie, d'humidité et une chaleur étouffante !

Visiblement, le seul endroit du pays bénéficiant d'une belle météo à cette saison serait la côte sud-est du pays, y compris les îles de Koh Pha-Ngam, Koh Samui et Ko Tao.

Bon bah comme Guigui voulait replonger, allons donc repasser un peu de temps à Koh Tao. Il parait que les conditions y sont extraordinaires en ce moment...

Mais avant cela, si on allait visiter un parc national ?

 

Le programme des prochains jours étant à peu près fait, il est temps d'aller prospecter quelques hôtels.

Nous allons à pieds jusqu'à la seule guesthouse du secteur, qui propose une chambre miteuse qui pue la mort pour bien trop cher.

En plus, la ville n'est pas des plus jolies, pas un seul touriste en vue. On se demande franchement ce qu'on fout là...

Les seules personnes "non-thaï" que nous voyons dans les environs sont des africains ou des indiens, venus ici pour le commerce des pierres précieuses, car Chanthaburi est LA ville thaïlandaise réputée pour les gemmes.

 

Toujours est-il qu'on ne se sent pas très bien ici et qu'on n'est pas venu acheter des cailloux, alors nous décidons d'aller jusqu'à la gare routière et de prendre un bus direction Bangkok.

Départ à 19h30, nous arrivons à Bangkok vers 23h45, prenons le dernier skytrain et arrivons à la guesthouse où nous avions séjourné lors de notre première arrivée dans cette ville en novembre : VX The Fifty guesthouse.

Plus de chambre double, nous dormons dans un dortoir de 8 personnes. Nous sommes crevés et pourtant, je continue de surfer sur le net, à la recherche de ce que l'on pourrait faire en Thaïlande (et qu'on n'a pas encore vu) avant d'atteindre la Malaisie...

 

 

04 mai

 

Journée pluvieuse, nous trainons dans la guesthouse où nous passerons une deuxième nuit.

Nous étudions les différentes possibilités nous permettant de sortir de la ville pour ensuite reprendre le stop, direction le parc national de Kaeng Krachan, le plus grand parc du pays et pourtant peu fréquenté par les touristes, à la nature bien verte, où il serait possible de randonner sans guide et de rencontrer quelques animaux tels que des singes ou des éléphants...

 

Guigui nous trouve un moyen parfait et peu coûteux pour sortir de Bangkok :-)

 

 

05 mai

 

Vers 9h, nous prenons un petit train à l'ancienne et effectuons 30 km en une heure jusqu'à la ville de Samut Sakhon.

Le train est tout ce qu'il y a de plus authentique. Seuls les locaux de la banlieue de Bangkok le prennent.

 

 

 

 

 

 

 

Arrivés à Samut Sakhon, nous devons traverser la ville et ses marchés pour nous rapprocher de la route principale et tenter d'arrêter une voiture.

Le marché est une horreur ! Il pue le poisson crevé qui sèche au soleil, un calvaire pour mon sensible odorat.

 

 

 

Une fois sur le bord de la route, aucune voiture ne s'arrête. A plusieurs reprises nous nous déplaçons pour tenter une meilleure approche sur un autre morceau de route mais en vain.

Une jeune femme à l'anglais très difficile à comprendre nous donne pourtant un bel espoir.

Voulant absolument nous aider, elle nous propose de nous emmener sauf qu'une fois arrivés à la voiture, sa mère qui est au volant explique à sa fille qu'elle ne va pas dans notre direction et qu'elle ne peut donc pas nous embarquer...

Dommage, on y croyait pourtant très fort.

Une autre jeune fille, conductrice de moto-taxi, comprend que nous ne voulons pas payer le taxi ou le bus, alors elle nous donne des billets de 100 bahts pour qu'on puisse se payer le bus.

Avons-nous à ce point des têtes de miséreux ? Ou bien est-ce la taille de nos sacs qui impressionne cette gentille jeune femme ?

Évidemment, nous refusons sa charité car en réalité, il ne s'agit pas d'un problème d'argent. Nous voulons simplement tester l'auto-stop en Thaïlande.

Il paraît qu'il est facile à pratiquer ici....

En ce qui nous concerne, c'est un véritable échec et au bout de deux bonnes heures, nous abandonnons et allons jusqu'à la gare routière.

Dommage que le stop n'ait pas fonctionné, on serait bien monté dans cette mignonne voiture de fille (ou ladyboy) ;-)

 

 

Nous prenons un premier minibus qui nous amène en moins de deux heures dans la ville de Tha Yang, sur la route du parc national de Kaeng Krachan.

À Tha Yang, nous prenons un deuxième minibus effectuant les 70 derniers kilomètres qui nous séparent de ce parc.

Une fois sur place, c'est à nouveau la grosse déception.

On s'aperçoit que sans véhicule, il nous sera malheureusement difficile de randonner, des routes d'une dizaine voire une vingtaine de kilomètres séparant les accès aux différents sentiers.

 

 

Il y a bien la possibilité de louer un véhicule à la journée mais c'est obligatoirement avec chauffeur et ça coûte 1200 bahts, soit environ 27€.

Cela nous fait un peu trop cher d'une part, et puis ce n'est pas du tout ce qu'on voulait faire ici (louer une voiture avec chauffeur...).

Du coup, on ne sait pas trop quoi faire, et il est déjà 17h...

Est-ce qu'on passe la nuit ici à 600 bahts la chambre et on repart demain ? Ou bien on quitte ce parc tout de suite ?

Heureusement, la chance nous sourit, comme toujours :-)

Au moment de notre grande réflexion, nous rencontrons Alex, un français expatrié au Japon, venu passer une semaine de vacances en Thaïlande.

Alex nous propose de passer la nuit dans le bungalow qu'il a loué 1200 bahts pour lui tout seul alors qu'il y a de la place pour héberger 4 personnes. Nous acceptons volontiers vu l'heure tardive...

Alex est également véhiculé et il nous propose de l'accompagner sur un chemin de randonnée demain matin et de nous amener jusqu'à Hua Hin demain après-midi.

Ce programme nous convient parfaitement, au moins nous ne serons pas venus pour rien...

Nous passons donc la soirée tous les trois, dans ce beau paysage tout vert.

 

 

 

 

 

 

 

06 mai

 

C'est de bonne heure que nous quittons le bungalow ce matin et partons en voiture avec Alex pour une randonnée vers Nam Tok Tho Thip, menant à des chutes étagées sur 18 niveaux.

Heureusement que nous sommes en voiture car le sentier de randonnée se trouve à plus de cinquante kilomètres de l'entrée du parc.

Une fois de plus, la randonnée est une grosse déception.

Nous ne faisons que marcher dans une jungle humide et ne voyons jamais de beaux points de vue vers l'extérieur.

Le sentier étant très mal balisé, nous ne voyons que le bas des chutes, nous offrant un paysage bien moins spectaculaire que celui auquel nous nous attendions.

 

 

 

 

Enfin, nous ne voyons aucun éléphant ni aucun singe. :-(

En revanche, nous sommes envahis par les sangsues rendant la balade assez désagréable puisque nous passons notre temps à nous débarrasser de ces petites bêtes, nous pompant du sang dans les moindres recoins : entre les orteils, derrière les genoux, etc...

C'est incroyable comme elles arrivent à se faufiler à travers le pantalon ou les chaussettes !

 

 

 

 

Et comme si les sangsues ne suffisaient pas, nous devons également faire attention à ne pas marcher sur les scolopendres et autres chenilles bizarres...

 

 

 

Bien que ces répugnantes bêtes soient en majorité, nous apercevons toutefois de très beaux papillons pour notre plus grand plaisir.

Parce que nous, on adoooore les papillons ! :-)

 

 

 

 

La randonnée se termine et nous arrivons sains et saufs à la voiture, trempés de sueur !

On se met tous les trois en petite tenue afin de nous débarrasser des dernières sangsues résistantes, encore accrochées sur les jambes des garçons.

Quant à moi, je nettoie les coulées de sang sur mes jambes... Beurk !

 

 

 

Et puis, nous partons pour deux bonnes heures de routes jusqu'à la ville de Hua Hin, où nous passons la nuit.

Cette ville balnéaire n'est rien d'autre qu'un lieu de rencontre entre hommes occidentaux et jeunes femmes thaï ou ladyboy.

Nous n'aimons absolument pas l'ambiance de cette ville !

 

Et puis un peu plus tard dans la soirée, nous nous rendons compte que la guesthouse où nous logeons est en fait un hôtel à prostiputes.

Nous comprenons mieux maintenant le tarif bon marché de notre chambre et pourquoi nous n'avons été accueillis que par des dames ayant la main lourde sur le maquillage.

Malgré tout, ces dames sont charmantes. Quand nous leur signifions que la clim ne fonctionne pas et qu'il fait vraiment trop chaud dans la chambre, elles se mettent à trois pour tenter de la réparer.

En petite tenue évidemment. L'une d'elles viendra même nous voir et s'assurer que nous sommes bien installés, vêtue seulement d'une serviette de toilette en guise de robe :-)

La clim est réparée, c'est tout ce qui importe :-)

Enfin, pas tout à fait...

Quand nous allumons la lampe de chevet le soir venu, la lumière rouge érotique qui en jaillit nous confirme bien que nous sommes dans un hôtel tenu par des filles de joie comme on dit...

 

 

Les draps ont l'air propres, c'est tout ce qui importe ! :-)

Nous espérons désormais ne pas entendre nos voisins exprimer leur joie...

 

 

07 mai

 

Ce matin au réveil, nous avons la sensation d'avoir bien dormi. A priori, nous n'avons pas entendu de cris de douleur ou de joie à proximité :-P L'objectif aujourd'hui est d'aller jusqu'à Chumphon et y prendre un bateau de nuit pour Koh Tao.

N'étant pas motivés pour faire du stop, nous décidons de prendre un bus. On a du bol, on arrive à la gare vers 12h30 par hasard et il y a un bus à 13h.

Arrivés à Chumphon vers 17h30, le bus nous dépose à la gare routière située à une quinzaine de kilomètres de la ville, complètement à l'opposé du port où nous souhaitons nous rendre.

Le tuk-tuk étant bien trop cher pour parcourir ces quelques kilomètres, nous décidons d'y aller en stop. Le bateau de nuit part à minuit, nous avons encore du temps devant nous.

Après quelques minutes de tentatives, c'est un tuk-tuk qui accepte de nous déposer gratuitement à l'entrée de la ville, puis c'est une mobylette conduite par deux mecs avec de l'embonpoint, et avec remorque surchargée qui nous propose de nous avancer jusqu'au centre ville, à côté de la gare ferroviaire.

Je pèse 55kg, mon gros sac à dos en pèse 15 et mon petit sac doit peser dans les 5kg.

Guigui lui, doit désormais peser 65 kg, son gros sac environ 20 et son petit sac environ 5kg.

Et bien, croyez-nous, ça n'inquiète pas du tout le conducteur de rajouter près de 160 kg sur sa bécane déjà bien rabaissée par la charge de la remorque :-)

Je grimpe derrière le chauffeur qui est mort de rire, mon gros sac sur le dos, tandis que Guigui prend place dans la remorque, laissant au copain de notre conducteur suffisamment de place pour y mettre une moitié de fesse :-)

Le tout, c'est de bien répartir la charge ;-)

C'est parti pour une dizaine de bornes. Le suspense est à son comble lorsque nous passons tous les virages...

C'est le stop le plus farfelus qu'on ait fait depuis le début du voyage ! On devrait s'en souvenir un long moment...

 

 

 

La mobylette nous dépose au resto d'une de ses amies et nous informe qu'elle a un contact qui devrait pouvoir nous amener jusqu'au port.

En effet, elle a bien un pote qui n'est autre qu'un taxi nous proposant une somme faramineuse pour effectuer les 10 derniers kilomètres.

Merci mais non merci. Nous préférons continuer le stop et nous faisons bien puisqu'un 4x4 s'arrête et nous y dépose gentiment.

 

Arrivés au port, on se souvient que les départs pour Koh Tao n'ont lieu qu'un jour sur deux, les lundi, mercredi et vendredi.

Ouf ! Nous sommes mercredi ! On a du bol ! :-)

Mauvaise nouvelle, la guichetière nous annonce que le bateau est complet mais que si on veut, on peut quand même monter dedans. En revanche, nous n'aurons pas de lit. Il nous faudra dormir par terre sur des matelas.

 

Ok, ça nous va. C'est combien ?.... Quoi ? 400 bahts chacun (9€) ? Le même prix que si on avait des lits ?.... Mais attendez, non, ce n'est pas juste. On ne peut pas payer plein tarif si on dort par terre !!!

La guichetière : same same thaï, same same price ! No discount !

 

Du coup, nous n'achetons pas de suite les billets et préférons tenter une négociation.

Franchement, nous ne comprenons pas cette mentalité. Si le bateau est plein, ça veut dire que leur chiffre d'affaires est atteint, donc la surcharge illégale et non sécuritaire du bateau en passagers n'est que du bonus pour eux... Alors pourquoi vouloir absolument rafler toujours plus d'argent ? ? ?

C'est ce que nous tentons d'expliquer à la guichetière mais elle nous dit que c'est pas elle qui décide, c'est son patron.

Et bien donne-nous le numéro de ton patron et on va en discuter avec lui.

La guichetière : non non, si vous payez moins, il prend sur mon salaire... Et blablabla et blablabla.

 

Ces pratiques sont évidemment inacceptables et nous mettent hors de nous, enfin surtout moi. Vous connaissez Guigui, rien ne l'agace...

Et en même temps, ce n'est pas étonnant que de telles pratiques perdurent quand on voit, juste devant nous, d'autres touristes occidentaux payer le prix fort sans rechigner.

Finalement, peu de temps avant d'embarquer sur le bateau, la guichetière a comme par hasard un client qui a annulé son billet.

Elle peut donc nous proposer un petit lit pour deux, mais toujours à 400 bahts chacun.

Nous tentons de négocier à nouveau un lit pour deux donc un prix pour deux mais cette nana ne lâche rien !

N'ayant guère le choix, nous finissons par payer...

Nous nous endormons à deux dans le même petit lit mais au cours de la nuit, Guigui m'abandonnera pour squatter celui d'à côté, apparemment libre :-)

 

 

08 mai

 

Il est 5h et demi du matin et nous venons d'arriver à Koh Tao. Nous attendons gentiment dans le bateau que le soleil se lève pour nous rendre dans le quartier de Chalok Bay et prospecter un hébergement.

Cela nous fait bizarre de revenir ici. On a l'impression de rentrer à la maison, même si ce n'est pas le lieu que nous avons préféré au cours de notre voyage...

Nous trouvons refuge chez JP Resort, l'hôtel où nous étions allés au mois de janvier avec Sandie et Slava, et logeons même dans leur chambre ;-)

 

 

 

Du 08 au 13 mai

 

Guigui profite des très bonnes conditions météo pour explorer les fonds sous-marins de Koh Tao comme il ne les a jamais vus jusqu'à présent.

Excellente visibilité, jusqu'à 25 mètres ! Sur le site de Chumphon, il peut voir le fond à peine descendu du bateau :-)

Content de pouvoir plonger avec Chloé, une divemaster française (et normale !) que nous avons rencontrée lors de notre précédent passage, il l'est d'autant plus que le centre Carabao qui l'a certifié divemaster lui offre deux plongées et lui font une réduction sur les deux autres :-)

 

 

 

Certes il fait très beau à Koh Tao et nous apprécions beaucoup d'y retrouver ses délicieux restaurants, mais il fait très chaud !

Difficile de bouger sous une telle chaleur !

 

 

13 mai

 

Nous prenons un bateau de nuit pour nous rendre à Surat Thani. Ce bateau-là est un tantinet moins classe que celui qui va à Chumphon...

Pas de lits, nous sommes tous installés sur des matelas par terre. De plus le bateau tangue vachement plus que celui que nous avons pris la semaine dernière.

Heureusement que la secrétaire du Carabao m'a donné des pilules contre le mal de mer. Je m'endors en un rien de temps et ne ressent quasiment pas la houle d'une mer visiblement agitée selon Guigui.

 

 

A Surat Thani, nous prenons un bus nous amenant directement à Hat Yai.

De là, nous prendrons un autre bus jusqu'à la Malaisie que nous préférons rejoindre assez rapidement.

Mais en attendant le bus, voici ce que nous découvrons lors d'une pause pipi.

Saviez-vous qu'en Thaïlande il est formellement interdit de pêcher dans la cuvette des toilettes ou d'uriner comme un chien ? :-P