Tour du Mont-Blanc (2/3)
28 août 2012Etape 4 : Nous prenons la direction de Courmayeur et choisissons de ne pas emprunter le chemin en balcon : on n’a pas trop les jambes aujourd’hui et visiblement la descente sur Courmayeur en fin de parcours n’est pas intéressante (ce qui sera confirmé par les personnes qui sont passé par là le soir même).
Nous passons donc par le chemin en vallée qui amène à Visaille. La piste suit un torrent puis devient une route, du coup moins intéressant, et nous décidons de prendre la navette jusqu’à Courmayeur.
Mais comme le bus ne passe que toutes les heures et qu’on vient probablement d’en rater un, on décide de continuer à pieds et d’attendre à un autre arrêt, plus bas dans la vallée. La navette suivante étant en retard, on continue toujours notre chemin et au final nous l’avons pris pour seulement 5 ou 10 kilomètres…
Arrivés à Courmayeur, notre premier objectif sera de trouver une pizzeria pour rassasier notre appétit débordant !
Après la pizza, on s’octroie une petite glace rafraichissante (il fait chaud dans la vallée) avant de reprendre la marche.
La suite de la marche est une montée plutôt costaud en sous-bois, et sous un soleil de plomb. Nous rencontrons en chemin Michel (enfin il nous rattrape), un retraité habitué des randonnées et trails. Il est parti le matin des Chapieux (soit une étape 2 fois plus longue que la notre, il réalise le tour en 7 jours) et commence à fatiguer dans la côte. Selon lui il est complètement ramassé, pourtant nous on est à fond et il va aussi vite que nous, voir plus (et il a lui aussi un sac de 18Kg sur le dos).
Nous parvenons en fin d’après-midi au sympathique refuge Bertone où nous prendrons une nouvelle nuit en refuge, le bivouac n’étant pas autorisé.
Etape 5 : Cette étape sera un peu plus reposante, du moins au début. Nous suivons un sentier en balcon qui nous repose les jambes. En chemin nous croisons un troupeau de vaches que nous devons laisser passer avant de continuer.
Nous ne devons monter qu’à 2 reprises : avant d’arriver aux refuges Bonatti et Elena, la montée au refuge d’Elena étant précédée d’une belle descente jusqu’à Arnuva où nous avons pris notre pause déjeuner.
Notre objectif initial était de poser notre tente au refuge Elena mais nous avons du changer nos plans pour 2 raisons : le bivouac n’est pas autorisé (contrairement à la réponse qu’ils m’avaient faite par mail) et il est encore tôt.
Nous reprenons donc la marche et prenons la direction du Grand Col Ferret, frontière entre l’Italie et la Suisse.
Là-haut le vent souffle fort et nous ne nous attardons pas pour redescendre vers le refuge de la Peule, très joli avec ses 2 yourtes sur un lit de copeaux de bois, mais qui n’accepte pas le bivouac non plus (la réglementation en Italie et en Suisse est plus stricte qu’en France)…
La journée commence à être longue, nous avons déjà parcouru 22Km et la descente qui s’annonce par la piste puis la route ne nous enchante guère. Heureusement, la propriétaire du refuge qui devait aller faire des courses à la Fouly a eu la gentillesse de nous proposer de nous y déposer en 4x4 !
Ça tombe plutôt bien car c’est au camping de la Fouly que nous pourrons poser notre tente.
Par un heureux hasard, nous retrouvons au camping Michel qui est arrivé depuis quelques heures déjà (mais il part plus tôt que nous aussi, on a du mal le matin nous). On n’aurait pas cru réussir à le suivre sur une étape complète, bon faut dire qu’on a un peu triché avec le 4x4 aussi…
Etape 6 : Pour cette nouvelle journée de marche, nous quittons le camping et longeons une rivière un moment avant de prendre un peu de hauteur. Nous redescendons ensuite un peu et traversons de jolis villages suisses comme Praz-le-Fort et Issert où nous déjeunons une assiette de charcuterie/fromage dans une petite brasserie avant d’attaquer la montée qui nous mène à Champex-Lac.
Durant la montée nous pourrons observer des sculptures sur bois qui ponctue le sentier et un serpent croisera notre route (probablement une vipère aspic selon une personne avec qui nous montions à ce moment).
Nous arrivons ensuite devant le charmant lac de Champex-Lac que nous longeons avant d’arriver au camping situé de l’autre côté.
Etape 7 : C’est sous la pluie que nous entamons cette étape. Nous enfilons les ponchos et commençons la randonnée pas super motivé. Même quand la pluie cesse nous restons dans une atmosphère humide car nous évoluons en plein dans un nuage.
La montée vers le refuge de Bovine est très désagréable, les sentiers sont plein de boue et ça grimpe raide…
Ce jour là j’ai constaté que Jenni fonctionne très probablement à l’énergie solaire car elle a eu beaucoup de mal pour cette étape.
Nous rechargeons les batteries au refuge en engloutissant nos röstis puis nous repartons en direction de l’aire de camping du Col de la Forclaz.
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