Etape 8 : Pour cette étape nous ramenant en France, nous descendons tout d’abord vers Trient puis, au niveau du hameau de La Peuty, nous nous éloignons de l’itinéraire principal pour prendre la variante de Vallorcine.

 

P1020182

P1020181

 

Le sentier l’élève pas mal en sous-bois puis continue en balcon pour redescendre vers la frontière.

 

P1020188

P1020196

P1020197

P1020203

 

La suite est un peu moins intéressante car la descente vers Vallorcine s’effectue par les pistes de ski. Dans la descente, je commence à ressentir des douleurs au niveau du bas de chaque tibia.

 

P1020209

P1020211

 

Nous faisons une pause à Vallorcine puis reprenons la route vers notre objectif du jour : le refuge de La Boërne à Tré-le-Champ. Heureusement que ça descend moins car mes tibia me font bien souffrir.

 

Etape 9 : Le lendemain, avant d’entamer notre journée de randonnée, nous prenons le bus pour Argentière pour le ravitaillement et retirer de l’argent vu qu’on commençait à être à sec : en Suisse les distributeurs ne délivrent pas d’euro et de la frontière Suisse à Tré-le-Champ il n’y a pas de distributeurs, même à Vallorcine qui est pourtant une station assez fréquentée… Nous remontons ensuite à Tré-le-Champ pour débuter la marche sous un soleil de plomb en direction de l’aiguillette d’Argentière.

 

P1020221

P1020222

 

A partir de l’aiguillette, le chemin devient plus aérien et passe par des échelles, des marches et des rampes en fer pour faciliter l’ascension.

 

P1020224

P1020226

P1020228

 

On arrive au cairn de la Tête-aux-Vents qui n’aurait pas pu trouver de meilleur nom, ça souffle fort mais la vue sur le Mont-Blanc vaut le coup !

 

P1020232

 

Le chemin mène ensuite aux lacs des Chéserys avec une vue sur la mer de glace.

 

P1020235

P1020238

P1020241

 

Puis quelques dernières marches grimpent vers le lac Blanc et son refuge où nous prendrons notre pause déjeuner devant de bons plats savoyards.

 

P1020242

P1020252

 

Nous redescendrons ensuite vers la Flégère, notre objectif du jour. Comme la veille, la descente me fait bien mal aux pattes.

Arrivés au refuge, nous apprenons que pour pouvoir utiliser les douches il faut prendre la nuit et/ou le repas au refuge… les prix pratiqués nous tentent moyennement et l’air de bivouac n’est pas toute proche alors nous décidons de prendre le téléphérique et de descendre à Chamonix où nous pensions nous rendre le lendemain pour une étape de flâneries et de repos, c’est quand même les vacances.

 

Interlude à Chamonix : Arrivés en bas du téléphérique, aux Praz de Chamonix, nous prenons le bus en direction du centre.

Petite astuce au passage pour les bus : il ne faut pas hésiter à demander aux refuges où vous vous arrêtez des cartes d’hôtes qui permettent de prendre les bus gratuitement dans toute la vallée de Chamonix. Les propriétaires des refuges ne les proposent pas souvent d’eux-mêmes.

Nous nous rendons à l’office de tourisme pour avoir des renseignements sur les hébergements. L’hôtesse nous dit que les 2 campings du centre sont complets et nous nous rabattons sur un gîte pas trop cher et pas trop éloigné du centre (pour rappel : j’ai mal aux jambes :P). Arrivé sur place, le refuge fait assez vieillot, la propriétaire cocotte l’eau de Cologne pour grand-mère et affiche fièrement une distinction obtenue pour son gîte en 1999…

Jenni ne souhaite pas rester et appelle à tout hasard les campings du centre-ville. Le premier ne répond pas mais le second décroche et nous dit qu’il y a bien de la place et qu’ils ne comprennent pas pourquoi l’office de tourisme a déclaré que le camping était complet.

Nous nous faisons rembourser sans problème la nuit au gîte et prenons la route du camping. C’est loin mais le stop marche rapidement et la femme qui nous prend va justement dans la même direction et nous dépose à 5 minutes à pieds du camping.

Ce dernier est assez sommaire, les gens sont entassés sur les emplacements et il y a pas mal de cailloux mais comme nous ne restons pas longtemps et nous n’avons qu’une tente, la propriétaire nous propose de nous installer derrière le grand chalet qui sert de chambre d’hôte. Là l’herbe y est bien verte, le terrain plat et il n’y a que quelques tentes : royal !

Pendant cette pause dans le tour, nous en profiterons pour nous balader un peu en ville et tester quelques restaurants, éternels gourmands que nous sommes !

 

P1020254

P1020256

 

Nous pensions rester 2 nuits à Chamonix mais la douleur dans mes tibias ne faiblissant pas, on est allé voir un médecin le matin après la deuxième nuit. Verdict : une ténosynovite à chaque tibia. Ce médecin était vraiment compétent et habitué à ce type de blessures, lui-même pratiquant pas mal randos et trails et suivant des jeunes sportifs régulièrement. Là où d’autres m’auraient très probablement dit d’arrêter le tour et de me reposer, lui me prescrit des anti-inflammatoires et du Doliprane codéiné pour la douleur et nous devons juste rester une nuit de plus le temps que cela fasse un peu effet avant de repartir et terminer ce tour du Mont-Blanc.

 

P1020263

 

Etape 10 : Le lendemain, nous prenons le téléphérique pour remonter au niveau de Planpraz, au-dessus de Chamonix.

 

P1020267

 

Le sentier grimpe rapidement en direction du Col du Brévent puis du sommet du Brévent où une foule de gens est présente : l’inconvénient pour un randonneur lorsqu’un sommet est directement accessible via un téléphérique… mais la Montagne est à tout le monde. Le Brévent offre un beau panorama sur le massif du Mont-Blanc et la mer de glace.

 

P1020277

P1020280

P1020281

P1020284

 

On ne s’attarde pas longtemps au sommet et on redescend en direction du refuge de Bel-Lachat où nous nous restaurons avant de continuer vers les Houches. Nous croisons aussi notre deuxième vipère.

 

P1020286

P1020287

P1020291

 

La descente nous casse les pieds et la chaleur n’arrange pas les choses. Nous arriverons ensuite vers le parc animalier de Merlet où nous étions aussi passés l’année précédente.

Les jambes en coton, nous décidons d’effectuer les 200 derniers mètres de dénivelé en faisant du stop (d’une certaine façon ça nous entraine aussi pour notre futur tour du monde).

Notre conductrice (encore une femme décidemment) nous dépose dans le centre des Houches et nous effectuons à pieds les derniers hectomètres jusqu’au camping, encore plus sommaire que le précédent.

 

Etape 11 : C’est la dernière étape de ce tour du Mont-Blanc ! Nous montons tout d’abord vers le Col de Voza où j’avais passé un été avec mes parents lorsque j’étais enfant, mais je reconnais tout de même les lieux.

 

P1020302

P1020303

 

Nous continuons ensuite vers le glacier de Bionassay et de la passerelle qui passe au dessus du torrent.

 

P1020307

 

Nous redescendons ensuite vers le Champel où nous étions passés lors de la première étape et rejoignons le camping des Dômes de Miage à Saint-Gervais : la boucle est bouclée !

 

Après une dernière nuit où la pluie fera son apparition histoire de ranger la tente mouillée le lendemain matin, nous prenons la direction de la gare, en stop encore une fois (un couple cette fois-ci) et reprenons le train en direction de Paris… les vacances sont finies !

 

Panorama MtBlanc

Retour à l'accueil